L'île Maurice est pointée du doigt par la presse indienne dans l’affaire Hathras. Ce vendredi, les autorités mauriciennes (la Banque de Maurice, l'Icac, la Financial Services Commission et le CCID) ont mis en place une cellule spéciale avec pour enquêter sur toute cette affaire, qui fait déjà grand bruit.
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Des rencontres de haut niveau sont à l’agenda, après les allégations de la presse indienne contre le pays, au sujet d’une somme de Rs 250 millions qui auraient été envoyée en Inde pour le financement d’une campagne incitant à des soulèvements.
Incidents à caractère raciste
Depuis ce jeudi 8 octobre, le Central Bureau of Investigation (CBI) de l’Inde est en contact avec les autorités mauriciennes, soit aussitôt que cette affaire a été révélée par la presse indienne.
Plusieurs titres de presse indienne, dont TimesNow, avaient publié jeudi le 8 octobre, des informations à l'effet qu'un « financement d'environ Rs 500 000 000 a été obtenu par le Front populaire de l'Inde (PFI) de Maurice pour inciter à la violence à Hathras ».
Auprès du CBI, les autorités mauriciennes comptent obtenir des compléments d’informations sur cette affaire alléguée de transfert de fonds pour des activités incitant à des soulèvements raciaux.
La presse indienne fait allusion aux incidents à caractère raciste qui avaient fait plusieurs morts en Uttar Pradesh en Inde l’année dernière, après le viol d’une jeune femme.
Ces informations ont surgi après que le CBI a pris le relais de cette enquête.
Auparavant, c’est la police de l'État d'Uttar Pradesh qui était chargée de cette enquête. Une partie du dossier a été transférée au CBI.
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