Affaire Gorah-Issac: tout savoir en 26 minutes

19 ans après la fusillade de la rue Gorah-Issac ayant coûté la vie à trois activistes de la défunte alliance PTr-MMM, l’enquête policière a connu un développement spectaculaire lundi 23 novembre avec l’arrestation de Shakeel Mohamed. Une accusation provisoire de « conspiracy to commit murder » pourrait être retenue contre Shakeel Mohamed devant le tribunal de Port-Louis. Shakeel Mohamed, député du no 3 [Port-Louis-Est-Port-Louis-Maritime] et chef de file du PTr à l’Assemblée nationale, a été arrêté lundi matin 23 novembre après sa convocation au Central CID aux casernes centrales. Une convocation qui fait suite à la réouverture de l’enquête sur la fusillade ayant fait trois morts le 26 octobre 1996 à la rue Gorah-Issac à Plaine-Verte. Réouverture de l’enquête après une déposition le 9 novembre de Swaleha Joomun, veuve de Babal Joomun, une des victimes de cette fusillade. Elle avait balancé sept noms au Central CID. En présence de son avocat Me Vikash Teeluckdharry, Swaleha Joomun avait remis des coupures de presse et une clé USB aux enquêteurs du Central CID. La fusillade de la rue Gorah-Issac, survenue à la veille des municipales de 1996, avait fait trois morts : Babal Joomun, Zulfeekar Bheeky et Yousuf Moorad qui étaient des activistes de l’alliance PTr-MMM à cette époque. Avant ce développement lundi 23 novembre, il y a eu deux enquêtes policières dans l’affaire Gorah-Issac. Plusieurs personnes ont été arrêtées à l’époque. Certaines ont été condamnées, d’autres acquittées. TéléPlus avait réalisé un documentaire sur la fusillade de la rue Gorah-Issac en 2013. Nous vous le faisons revivre afin de mieux comprendre cette affaire en 26 minutes.