« Conspiracy to commit murder », « procuring revolver used in the commission of murder », « possession of revolver carried off, abstracted and obtained by means of crime », « giving instructions to commit larceny of van whilst being armed with offensive weapon ».
Ce sont là les quatre accusations provisoires retenues contre Shakeel Mohamed, député travailliste du no 3 et chef de file PTr à l’Assemblée nationale, lors de sa comparution devant le tribunal de Port-Louis lundi après-midi 23 novembre.
La police ayant objecté à ce qu’il soit en liberté conditionnelle, Shakeel Mohamed, par l’entremise de ses avocats, a présenté une motion pour réclamer sa liberté provisoire.
À 16 h 50, les débats autour de cette motion étaient en cours devant le tribunal de Port-Louis.
Shakeel Mohamed a été arrêté lundi matin 23 novembre par le Central CID dans la nouvelle enquête sur la fusillade ayant fait trois morts le 26 octobre 1996 à la rue Gorah-Issac à la veille des élections municipales.
L’arrestation de Shakeel Mohamed fait suite à une déposition au Central CID le 9 novembre de Swaleha Joomun, veuve de Babal Joomun, l’une des trois victimes de la fusillade ; les deux autres étant Zulfikar Bheeky et Yousouf Mourad.
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Mises à jour
Le représentant de la police, qui a objecté à la remise en liberté conditionnelle de Shakeel Mohamed, a déposé devant le tribunal de Port-Louis. Il affirme que c’est suite à la déposition de Swaleha Joomun que l’enquête a été relancée. C’est une conversation entre Swaleha Joomun et Babal Joomun, avant la fusillade de la rue Gorah-Issac, en relation à Shakeel Mohamed qui a abouti à l’arrestation du député travailliste du no 3. Me Gavin Glover, avocat de Shakeel Mohamed, a contre-interrogé le représentant de la police. Il lui a demandé combien de dépositions Swaleha Joomun a consignées à la police. Plus d’une déposition, a répondu l’officier de police. Swaleha Joomun a-t-elle déjà évoqué cette conversation de Babal Joomun dans ses autres dépositions ? « Non », a répondu l’officier de police. C’est dans sa dernière déposition qu’elle a évoqué cette conversation. Autre détail : Shakeel Mohamed a déjà consigné deux dépositions dans cette affaire en 1996 et 2000.Trois raisons d’objection
La police a avancé trois raisons pour objecter à ce que Shakeel Mohamed soit en liberté conditionnelle : il pourrait fuir la justice, manipuler des preuves et interférer avec des témoins. <Publicité
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