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Affaire Gorah-Issac: Interpol sollicitée pour traquer Islam Pakistanais

S’il y a un homme qui a participé à l’attentat de la rue Gorah-Issac, mais qui n'a jamais été inquiété par la police, c'est bien Islam Pakistanais. Il serait en Turquie. Interpol devrait se lancer à ses trousses.
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/div> Avec le démantèlement de l'Escadron de la mort en 2000, Islam Mohamedally, alias Islam Pakistanais, avait quitté le pays avant qu’un mandat d’arrêt ne soit émis contre lui. À la réouverture de ce procès et l’arrestation de Shakeel Mohamed, Islam Pakistanais  intéresse plus que jamais les hommes de l’ACP Heman Jangi. Déjà aux Casernes centrales, l’on apprend que le CCID compte solliciter l'aide d'Interpol pour le traquer. « Les procédures sont en cours pour saisir Interpol afin de localiser tous ceux qui ont fui le pays après avoir participé à l’affaire Gorah-Issac », dit-on. Et au cas où Islam Pakistanais envisagerait de rentrer à Maurice, il fera l’objet d’une « arrest on arrival ». À ce jour, il est le seul membre encore vivant de l’escadron qui n’a pas été inquiété par la justice. Dans certains milieux, on laisse entendre que cet ancien habitant de Cité Martial est en Turquie. Mais, dans l’entourage du FSM, ex-Hizbullah, l’on évite de se prononcer à son sujet. Cela alors même que certains prétendent être en contact avec lui. Le soir du 26 octobre 1996, Islam Pakistanais avait failli y laisser la vie. Alors que cette bande de tueurs attaquait un couple malaisien à Flic-en-Flac et volait son 4x4 rouge, Islam Pakistanais aurait lancé : « Bahim ki pou fer ar zot ? » Ce qui lui avait attiré les foudres de Bahim Coco. Une violente prise de bec avait éclaté entre eux et Bahim Coco lui avait reproché le fait d’avoir prononcé son nom devant les Malaisiens.
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Après le démantèlement de l’escadron, certains membres avaient eu l’occasion de quitter le pays en catimini. Hatim Oozeer, qui a été témoin vedette de la poursuite, raconte : « J’étais en cavale et je me trouvais à Réduit. On m’avait demandé si je voulais quitter le pays. Un yacht était à ma disposition, mais par la suite, quelqu’un m’a informé que je n'allais pas pouvoir le faire ». [row custom_class=""][/row]
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Liyyakat Polin, autre ancien membre du défunt Escadron de la mort, a, lui, purgé sa peine. Il avait préféré affronter la justice au lieu de fuir le pays. « J’avais eu l’occasion d’aller en Europe. Mais en fuyant le pays, il m'aurait fallu faire une croix sur ma famille, car je n’allais plus jamais pouvoir rentrer. Aujourd’hui, je suis un homme libre. Là où je passe, je suis bien accueilli », dit-il.
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