L’ancien Premier ministre Navin Ramgoolam a comparu, ce mercredi 19 juillet, devant le tribunal de Curepipe dans l’affaire des coffres-forts. Le leader du Parti travailliste répond d’une accusation provisoire de blanchiment d’argent à la suite de la saisie de Rs 220 millions dans ses coffres-forts à son domicile de Riverwalk, en février 2015.
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Les débats ont porté sur une motion soulevée précédemment par Me Gavin Glover, avocat de Navin Ramgoolam, devant la magistrate Meenakshi Bhogun. Il s’agit d’une motion pour rayer l’accusation provisoire en raison du temps que met la poursuite à loger le procès formel. Ces débats ont duré plus d’une heure avec un exposé de Gavin Glover retraçant l’historique de l’affaire depuis que l’accusation provisoire a été logée.
Me Denis Mootoo, du bureau du Directeur des poursuites publiques, a soutenu que la cour peut arrêter un procès sur la base d’une motion d’abus de procédure uniquement lorsqu’il s’agit d’une accusation formelle. L’avocat a rappelé que lors de la dernière audience du 28 juin 2017, il a pris l’engagement que le procès formel dans l’affaire sera logé dans un délai de trois mois, soit vers septembre, le temps d’avoir des informations auprès de pays étrangers sous l’entraide judiciaire.
Lui donnant la réplique, Me Gavin Glover a fait ressortir que le tribunal de Curepipe agit comme arbitre lorsqu’il s’agit de réguler le mécanisme d’accusation provisoire. Il a rappelé que 29 mois se sont écoulés depuis que l’accusation provisoire contre Navin Ramgoolam a été logée. Il a souligné avoir, plus d’une fois, accordé un délai supplémentaire à la poursuite pour prendre une décision dans l’affaire. La cour fera connaître sa décision le 28 août.
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