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Affaire Denis Fine - Sada Curpen: « Mo ti dan prizon kan ti ariv sa… »

Sada Curpen répond d’une charge de complot devant la cour intermédiaire pour le meurtre de Denis Fine.
Le procès intenté à Christophe Jérôme Legrand, Patrick Steeve Prinslet Serret (Polocco) et Sada Curpen tire à sa fin. Accusés de complot dans le but de nuire à Denis Fine, les prévenus ont comparu, ce vendredi, devant la cour intermédiaire. Sada Curpen a déclaré du banc des accusés: « Mo inosan. Mo pa konn nanie dan sa zafer-la. Kan ti ariv sa, mo ti dan prizon e zame ti gagn portab ek mwa dan prizon. » Il a ajouté que le ministère public a porté trois charges différentes contre lui devant trois instances judiciaires différentes. Il cite le tribunal de Pamplemousses où il avait été accusé de meurtre dans l’affaire, la cour d’assises où l’on lui reprochait d’avoir donné des directives pour commettre le crime et la cour intermédiaire où il est inculpé de complot. Le suspect Polocco a abondé dans le même sens: « Mo pann fer sa case-la. Sa zour-la, kan monn rant lakaz apre lamer, mo ti sou, monn al dormi. Mo pa abitie sorti lakaz aswar. » Deux personnes ont été appelés à témoigner en faveur de Polocco: sa femme Véronique Serret et son frère Dario Placathose. Les deux ont affirmé que Polocco était à la maison le soir du crime. L’affaire a été ajournée au 24 mai pour les plaidoiries de la défense. Les trois prévenus sont défendus par Mes Neelkanth Dulloo, Rama Valayden et Raouf Gulbul respectivement. La poursuite, menée par Me Mohana Naidoo, fera son réquisitoire au cours de la prochaine audience. Denis Fine, un Mauricien établi à Paris, avait été abattu, dans la nuit du 3 janvier 2010, d’une balle à la tête à son domicile à Pamplemousses. Les trois prévenus dans ce procès ont plaidé non coupables.
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