Traumatisme, menace ou honte peuvent-ils expliquer une telle réticence ? L'enquête autour des vidéos à caractère pornographique, avec pour protagonistes des Rodriguaises mineures se heurte à un écueil de taille : en effet, de présumées victimes refusent de collaborer avec la police. Une situation qui inquiète les autorités, ce vendredi 20 août.
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Trois adolescentes ont été auditionnées par les enquêteurs, durant trois jours, cette semaine. Les enquêteurs ont été choqués de leurs réactions mais aussi par celle des proches des présumées victimes. Elles n’ont pas pu aider la police à faire avancer l’enquête.
Ce, alors que le principal suspect, Jean Dominique Farla, un ancien animateur à la MBC, s'obstine dans sa stratégie d'évitement. À chaque fois qu’il est interrogé, l’homme de 25 ans récite des mantras.
La police pensait obtenir plus d’informations des adolescentes. La tâche s’avère désormais compliquée.
Les enquêteurs ont fait appel à des psychologues pour encadrer les jeunes filles.
Cependant, une seule adolescente est parvenue à tout déballer. Des éléments jugés insuffisants.
Par ailleurs, les limiers sont en présence d’autres vidéos à caractère pornographique ou d’autres adolescentes figurent.
Leur témoignage est essentiel pour identifier les différents protagonistes.
À ce stade, seul Jean Dominique Farla a été inculpé devant le tribunal de Port-Mathurin.
Les protocoles sanitaires en vigueur, à cause de la Covid-19, n’arrangent pas les choses.
L’arrivée de trois autres enquêteurs mauriciens, parmi lesquels un officier de la Cyber Crime Unit, est retardée.
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