Affaire de corruption alléguée: un cadre de la NTA fait appel de sa condamnation

La peine de 18 mois de prison dont a écopé Magadeven Cunapudy, « Vehicle Examiner » à la National Transport Authority (NTA), a été commuée en 250 heures de travaux communautaires, le jeudi 25 février, en cour intermédiaire.

L’homme de 53 ans a été jugé coupable de corruption, le 15 janvier, ainsi que trois chauffeurs de taxi. L’officier de la NTA a été reconnu coupable d’abus dans l’exercice de ses fonctions, notamment pour avoir permis aux chauffeurs de taxi d’obtenir des certificats de fitness, sans que leurs véhicules ne soient examinés. Après le prononcé de la peine, Magadeven Cunapudy a donné avis d’appel. Les « taximen » Preetambar Rajcoomarsing Aucharaz, 41 ans, Lallchand Saleegram, 58 ans, et Shraddhanand Saleegram, 50 ans, répondaient chacun d’une accusation de « bribery of public official ». Ils ont écopé de 120 heures de travaux communautaires, jeudi. Travaux qu’ils devront accomplir aux casernes des pompiers et au tribunal de Flacq. Preetambar Rajcoomarsing Aucharaz avait été jugé coupable d’avoir remis Rs 100 à l’officier de la NTA pour que celui-ci signe un rapport pour la voiture de sa mère, sans procéder à l’inspection d’usage. Il était reproché aux frères Lallchand et Shraddhanand Saleegram d’avoir offert respectivement un pot-de-vin de Rs 200 et Rs 300 à l’officier pour qu’il leur remette un rapport favorable pour leurs taxis.

Certificat de fitness

Les quatre accusés avaient plaidé non coupable. Ils avaient retenu les services de Me Tawheen Choomka. L’employé de la NTA était défendu par Me Raouf Gulbul et Neelkanth Dulloo. La commission anticorruption était représentée par Me Homanaden Ponen. Preetambar Rajcoomarsing Aucharaz et Lallchand Saleegram ont été pris en flagrant délit de corruption. Magadeven Cunapudy, lui, a été identifié par ses collègues grâce à son écriture. Rs 800 avaient été retrouvées dans son casier. Il a été identifié par Preetambar Rajcoomarsing Aucharaz et Lallchand Saleegram comme étant celui à qui ils avaient remis de l’argent. Lors du procès, les « taximen » avaient contesté la teneur de leurs dépositions dans lesquelles ils avaient avoué le délit. Ils ont affirmé avoir suivi toutes les procédures et s’être rendus à l’Examination Centre de la NTA pour l’inspection des voitures. La cour a jugé leurs aveux recevables.