Affaire Bramer House : les accusations provisoires contre Iqbal Mallam-Hasham rayées

La décision du bureau du Directeur des poursuites publiques est tombée ce mercredi 12 avril.

Il a été arrêté en mai 2015 à la suite d’une enquête de l’Independent Commission against Corruption (Icac) dans le sillage de l’affaire Bramer House. Iqbal Mallam-Hasham était accusé devant le tribunal de Rose-Hill, de deux charges provisoires de « public official using his office for gratification » et de blanchiment. Il était accusé d’avoir demandé et obtenu deux prêts – l’un de Rs 89,7 millions et l’autre de Rs 15 millions de la défunte Bramer Bank en mars 2014. Cela, après avoir fait placer des fonds de la SIC et ses subsidiaires auprès de la Bramer Asset Management, autre compagnie du groupe Bramer.

L’Icac reprochait également à l’ex-directeur de la SIC de blanchiment pour avoir perçu de l’argent sachant qu’il était issu d’un délit de corruption. L’achat de Rs 105 millions de biens immobiliers a été conclu entre Bramer Property Fund et la société Ottoman Capital Ltd d’Iqbal Mallam-Hasham.

Le mercredi 12 avril, devant la magistrate Doorgeshnee Dinya-Mooloo, le représentant de l’Icac, Me Homanaaden Ponen, s’est adressé à la cour sous les instructions de Me Denis Mootoo du bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP). Il a souligné qu’il n’objecte pas à la radiation des deux accusations provisoires logées contre Iqbal Mallam-Hasham.
Ainsi, à la requête du DPP, le tribunal de Rose-Hill a rayé les accusations retenues contre l’ancien directeur de SIC.

Lors d’une précédente audience, les avocats d’Iqbal Mallam-Hasham avaient réclamé la radiation des accusations provisoires retenues contre leur client.

Iqbal Mallam-Hasham : « Le bon sens l’a emporté… »

Sollicité par le Défi Quotidien pour une réaction suite à ce dénouement, l’ancien directeur de la SIC n’a pu s’empêcher de verser des larmes, en rendant hommage à son beau-père décédé le lundi 10 avril 2017. « Je remercie ma famille pour son soutien, ainsi que mes hommes de loi, Me Yousuf Mohamed, Senior Counsel, et Me Shakeel Mohamed. » Il n’a pas manqué de faire état des humiliations et préjudices subis par ses enfants. « Le bon sens l’a emporté… », a martelé l’ex-directeur de la SIC.

« J’animerai une conférence de presse bientôt, a-t-il annoncé. J’ai une pensée spéciale pour toutes les victimes de l’affaire BAI qui ont, dans l’engrenage, été emportées par la vague politique. Ça veut dire ce que ça veut dire… ».

De son côté, Me Shakeel Mohamed a affirmé que « la justice a primé… ». Il a évoqué les attaques et humiliations subies par son client durant cette affaire. « Je suis satisfait que le bureau du DPP soit parvenu à cette conclusion après analyse du dossier. »

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !