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Affaire Boskalis : Siddick Chady et Prakash Maunthrooa reconnus coupables

L'affaire Boskalis, qui traîne depuis 2006, a connu son dénouement, ce mercredi 13 novembre. La magistrate, Wendy Rangan, a fait connaître son verdict en Cour intermédiaire.

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Siddick Chady a été reconnu coupable sous une accusation de corruption. Cela pour avoir reçu un pot de vin de 25 000 euros de Gilbert Philippe le 8 janvier 2007. Siddick Chady avait emmené la compagnie Boskalis à regler une dette de 25 000 euros qu'il avait auprès de Gilbert Philippe.

Prakash Maunthrooa a été jugé coupable sous une accusation de complicité. Cela pour avoir en 2006 organisé une rencontre secrète entre Siddick Chady et Pieter Boer representant de la compagnie Boskalis en but de faciliter le paiement d'un pot de vin à Siddick Chady.

Les plaidoiries auront lieu demain soit jeudi 14 novembre 2019 avant l'énoncé de la sentence.

Rappelons que l’ancien président de la Mauritius Ports Authority (MPA), Siddick Chady, et l’ex-directeur de la MPA, Prakash Maunthrooa, étaient poursuivis respectivement pour corruption et entente délictueuse. Cela, dans l’allocation d’un contrat à la firme néerlandaise Boskalis International en 2006 pour des travaux de dragage dans le port. Les travaux ont été estimés à Rs 439 millions.

Selon l'acte d'accusation, Boskalis aurait accordé des pots-de-vin de Rs 3 millions à l’ancien patron du port, Siddick Chady, avec la complicité de Prakash Maunthrooa. Les deux prévenus avaient plaidé non coupable en cour.

Les nombreuses audiences ont été notamment marquées par les deux témoignages des Néerlandais, Jan Cornelis Haak et Antonious Theodorous de Goede par visioconférence. Les auditions des deux témoins clés de cette affaire Boskalis avaient été reportées plusieurs fois en raison de problèmes de connexion. Cornelis Haak et Antonious Theodorous de Goede n’avaient pas souhaité se déplacer à Maurice pour leur procès craignant pour leur sécurité.

Pour sa part, la poursuite représentée par Me Rashid Ahmine assisté de Me Jean-Michel Ah-Sen, avait critiqué les «delaying tactics» de la défense.

Le procès avait aussi pris une autre tournure en 2017 lorsque la Cour de Rotterdam avait souhaité cesser toute collaboration avec la justice mauricienne dans le sillage de cette affaire.

 

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