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Affaire Bet365 - Navin Ramgoolam : «Il fallait révoquer Ravi Yerrigadoo depuis l’affaire Dufry»

Navin Ramgoolam

C’est le monde à l’envers, selon Navin Ramgoolam. Il animait un point de presse après la réunion du bureau politique du Parti travailliste (PTr), mardi. Le leader de ce parti a commenté l’affaire Bet365 et l’interrogatoire des journalistes de l’express au  Central Criminal Investigation Division (CCID).

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« J’ai moi-même été victime. On m’a arrêté sans preuve et voilà que 10 charges ont été rayées ». Le leader du PTr a soutenu que  les journalistes de l’express ont « éclaté l’affaire en faisant un vrai travail de journalistes d’investigation ».  Toutefois, Navin Ramgoolam déplore le fait que « les journalistes ont été arrêtés alors que celui qui a juré un faux affidavit est libre. » Selon lui, ce qu’a fait Ravi Yerrigadoo « est plus grave ». « Ravi Yerrigadoo a signé une lettre pour recommander une personne en utilisant du papier portant l’en-tête officielle du bureau de l’Attorney General. »

Pour Navin Ramgoolam, « il fallait révoquer Ravi Yerrigadoo depuis l’affaire Dufry. Il avait conduit les directeurs de la compagnie chez lui et avait menacé de les séquestrer. C’est écrit dans un affidavit.» L’ancien Attorney General, poursuit-il, a admis avoir signé la lettre de recommandation. « Husein Abdool Rahim est rentré chez lui en quittant le  CCID, puis y est revenu sans son avocat. Il avait peur pour sa vie et, maintenant, il se sent en sécurité. Il savait qu’un cinéma allait se jouer. Il faut une enquête approfondie sous la présidence d’un juge. »

Concernant la participation de son parti à l’élection partielle à Belle-Rose/Quatre-Bornes, Navin Ramgoolam dit que « le Parti travailliste n’a pas d’argent », et qu’il lui faudra faire avec les moyens du bord. Une cellule de communication a été mise sur pied et le parti misera sur le « contact direct avec l’électorat ». Il a ajoute que les porte-à-porte ont débuté et qu’un quartier général a ouvert ses portes à la rue Sir Seewoosagur Ramgoolam. « Il y aura un responsable de campagne pour chacun des 13 centres de vote.

J’attends le Nomination Day pour descendre sur le terrain. Car si je ne descends pas, nous ne gagnons pas. De l’autre côté, les concurrents déploient les grands moyens. » Navin Ramgoolam a aussi commenté le désistement « pour des raisons professionnelles » de Rama Sithanen comme Campaign Manager. « Je suis confiant que nous allons gagner. Je n’ai jamais perdu une partielle», a conclu le leader du PTr.

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