Economie

Affaire Belvédère : l’Irlandais Cosgrove réfute les charges de Ponzi de Rs 576 Md

L’homme d’affaires irlandais associé à Belvédère Management Ltd , société révoquée, compte faire appel de cette décision de la Financial Services Commission.

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La compagnie qui opérait dans le secteur du Global Business local est soupçonnée d’être liée à une pyramide de Ponzi de Rs 576 milliards.

«J’ai l’intention de m’opposer à ces décisions. Pour l’instant, je ne peux pas faire de commentaire, mais je le ferai dès que possible » , a confié David Cosgrove à la publication irlandaise Sunday Independent. Il a réfuté catégoriquement les charges logées contre lui.

Selon les dispositions légales, David Cosgrove peut, dans un délai de 21 jours à compter de la date à laquelle il en a été notifié, s’adresser au Financial Services Review Panel pour une révision des décisions prises.

La Financial Services Commission (FSC) avait dans un communiqué en date du 24 août dernier, révoqué la licence de Belvédère Management Ltd et annoncé que David Cosgrove ne peut, pendant cinq ans, occuper de manière permanente tout poste dans ce secteur. Outre BML, l’Irlandais était directeur de Lancelot Global PCC, de Four Elements PCC, de Two Seasons PCC et de RDL Management Ltd. Ces fonds d’investissements étaient gérés par Belvédère Management Ltd.

Le BML a enfreint la loi contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme sur trois dispositions : aucune formation reconnue dispensée aux employés ; une composition inappropriée du directoire ; omission de présenter des annexes des comptes de 2009 à 2011.

Entorse à la Financial Services Act

La FSC avait reproché à  Lancelot Global PCC d’avoir enfreint la Financial Services Act concernant le code des procédures de vigilance à l’égard de la clientèle à plusieurs égards et des règlements sur les valeurs mobilières en n’ayant pas divulgué les dépenses encourues sur des offres.

Les registres comptables de Four Elements PCC étaient incomplets, donc en violation avec le code des procédures. D’autres dispositions du code n’ont pas été respectées, dont l’absence de vérification sur l’origine des fonds des investisseurs.

La FSC a aussi reproché à Two Seasons PCC de n’avoir pas tenu un registre sur toutes les transactions de ses activités, d’avoir manipulé la valeur liquidative de titres, de n’avoir pas tenu des transactions dans des conditions de concurrence normale

Les directeurs de  RDL Management Ltd ont travaillé pour leurs propres intérêts au détriment de ceux des investisseurs. On leur reproche aussi de n’avoir pas rapporté des cas effractions à la loi par les fonds d’investissements, d’avoir effectué des placements inappropriés, entre autres.

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