Muhammad Irfaan Hausmuddy conteste la production de six certificats émis par la National Transport Authority, aujourd’hui connue sous le nom de National Land Transport Authority, et évoque un préjudice potentiel. La Financial Crimes Division rendra sa décision le 19 décembre 2025 concernant l’objection soulevée.
Muhammad Irfaan Hausmuddy, 46 ans, est poursuivi pour blanchiment d’argent et fraude électronique au préjudice de la Bramer Banking Corporation Ltd (BBCL). Cet habitant de Goodlands avait bénéficié d’un procès séparé devant la Financial Crimes Division (FCD). Il était initialement poursuivi aux côtés de Chandra Prakash Dip, fils de l’ancien commissaire de police (CP), et de trois autres personnes : Darmendra Mulloo, Sheik Mohammed Khadafi Jany et Muhammad Saif Ullah Maulaboksh. Le quadragénaire plaide non coupable sous trente-cinq accusations de fraude électronique et une accusation de blanchiment d’argent.
«circumstantial evidences»
Lors de la séance du mercredi 5 novembre 2025, Mᵉ Tawheen Choomka, avocat de l’accusé, a indiqué que quatre des six documents concernent l’épouse de son client, tandis que les deux autres le concernent directement. Mᵉ Choomka a soutenu que l’épouse de son client ne sera pas appelée comme témoin. De ce fait, la défense n’aura pas l’opportunité de la contre-interroger sur cet aspect. Selon la défense, la production de ces documents n’a ni intérêt ni pertinence pour appuyer les accusations.
Pour sa part, Mᵉ Princilla Vanishee Veerabudren, Senior Assistant Director of Public Prosecutions, a insisté sur le fait que ces documents doivent être produits dans un souci de transparence. Elle a soutenu que ces certificats constituent des « circumstantial evidences ». Elle a indiqué que le prévenu nie les accusations portées contre lui et plaide l’ignorance. Ces documents, dit-elle, visent à réfuter sa ligne de défense. La magistrate Nitisha Seebaluck prononcera sa décision le 19 décembre 2025.
Pour rappel, Muhammad Irfaan Hausmuddy est accusé d’avoir été en possession d’un véhicule d’une valeur de Rs 600 000 provenant d’un délit illicite. Il est également reproché d’avoir commis des fraudes électroniques totalisant Rs 57 466 595,52. Ces délits auraient été commis entre février et juillet 2011 au préjudice de la BBCL.
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