Affaire alléguée de sextorsion: deux chauffeurs arrêtés pour avoir enfreint l’ICTA

Arrêté pour des délits de vol avec violence, viol, sodomie et menaces, S.K. avait, par la suite, été libéré sous caution. Mais ce chauffeur, âgé de 27 ans, vient de se faire appréhender par la police d’Eau-Coulée. Il lui est, cette fois, reproché d’avoir enfreint l’Information and Communication Technologies Authority Act (ICTA). Sa nouvelle arrestation fait suite à une plainte formulée contre lui par son ex-petite amie. L’habitante de Curepipe affirme que le suspect, une fois en liberté, lui a téléphoné pour l’intimider et l’a sommée de retirer la précédente plainte pour viol, sodomie et menaces qu’elle avait faite contre lui. L’homme a été présenté au tribunal de Curepipe, ce mardi 23 février. Son complice présumé, un chauffeur de 48 ans, a lui aussi comparu en cour. Les deux hommes ont été reconduits en cellule policière, la police ayant objecté à leur remise en liberté conditionnelle. C’est dans la nuit du mardi 7 février que la plaignante a porté plainte. Son ex-petit ami venait alors d’être libéré sous caution. Selon les dires de la Curepipienne, il lui aurait téléphoné, aux alentours de 19 heures ce jour-là, se targuant d’avoir obtenu la liberté conditionnelle. Elle affirme qu’il lui a alors proféré des menaces de mort afin qu’elle retire la plainte qu’elle avait précédemment faite contre lui. Il aurait ensuite remis le téléphone à son complice pour qu’il menace aussi la plaignante. L’habitante aurait enregistré les propos qu’ils tenaient sur son cellulaire. Portable qu’elle a, par la suite, remis à la police pour les besoins d’un décryptage. La plaignante a aussi fourni aux enquêteurs une photo sur laquelle on la verrait à genou en train de présenter des excuses au suspect. Elle fait également état d’une page Facebook sur laquelle son ex-petit ami aurait publié des photos d’elle, la présentant comme une guenon afin de l’humilier. La Curepipienne allègue aussi que le suspect lui aurait soutiré Rs 380 000. Dans le cadre de cette affaire, traitée comme un cas d’escroquerie par la police, la victime a été appelée à donner un further statement. L’enquête suit son cours.