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Aéroport de Plaisance : la douane change de stratégie pour traquer les mules

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Les limiers de la Customs Anti-Narcotis Section (Cans) changent de stratégie pour mieux traquer ceux qui ont ingurgité de la drogue et qui passent par l’aéroport. Cela en raison du temps d’attente qui a diminué avant de prendre un avion dans les pays d’Afrique.

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Après le rapport de la commission d’enquête sur la drogue et l’arrivée des vols du Kenya, les limiers de la CANS ont adopté de nouvelles stratégies pour traquer les passeurs de drogue. Le ciblage des passagers vient d’évoluer. « Il y a désormais plus de critères à respecter. Des critères autrefois négligés sont maintenait pris en considération. C’est de cette façon qu’on a identifié des mules qui avaient avalé de la drogue ces derniers temps », explique un proche du dossier. « Le temps d’attente pour les vols n’est plus le même. Plusieurs risques, plusieurs dangers menacent ceux qui avalent les boulettes de drogue. Il faut savoir que si quelqu’un attend trop longtemps avant de prendre un vol, alors il risque la mort par overdose », précise notre source.

Quand l’attente était longue pour prendre un vol, « on savait que c’était peine perdue de passer au crible tous les passagers, car c’était trop dangereux pour eux de la transporter », ajoute cette source. « Maintenant que le temps de transit des passagers est moins de deux heures, il a fallu appliquer nos anciennes méthodes, avec notre équipe de renseignements et celles des pays de la région. Ensuite, on vérifie si toutes les personnes ont bien consommé un repas à bord de l’avion. Si tel n’est pas le cas,  la personne devient suspecte. » Notre informateur souligne que les effectifs à l’aéroport ont été renforcés. « Pas de congés aux limiers quand un vol à risque atterrit à Plaisance. Un plan a été établi pour qu’il y ait une équipe en permanence. »

Au port, malheureusement, la situation n’est pas la même. « C’est plus complexe. On n’a pas de contrôle sur les yachts, mais si nous avons des renseignements, on les surveille », précise notre source. D’où la mise en place du Marine Tracking System. « Ce système permet de repérer le mouvement des navires commerciaux dans nos eaux, ainsi que les bateaux de pêche et de plaisance. Nous recueillons des informations sur leur positionnement en temps réel et une surveillance permanente des mouvements suspects. »

 

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