Adsu: cibler les drogues de synthèse

Depuis trois mois, une cellule a été créée au sein de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu), pour mieux gérer la prolifération des drogues de synthèse.

C’est ce qu’a déclaré le patron de l’Adsu, le DCP Choolun Bhojoo, devant la Commission d’enquête sur la drogue, lundi, lors de la suite de sa déposition. « Deux officiers sont postés à cette cellule, mais ils reçoivent le soutien de tous. Ils ont pour tâche d’aller dans les écoles pour sensibiliser les élèves et les collégiens aux méfaits des drogues synthétiques », a-t-il affirmé. Le DCP Choolun Bhojoo a souligné que ses officiers ne savent pas grand-chose sur le réseau des drogues de synthèse. « On connaît le réseau du cannabis et de l’héroïne, mais pas grand-chose de celui des drogues de synthèse. Nous travaillons avec plusieurs organisations non gouvernementales pour déterminer leur provenance », a-t-il indiqué. Le patron de l’Adsu rappelle l’importance des outils technologiques dans la lutte contre la drogue. « Certes, nous disposons de téléphones cellulaires, mais il nous faut plus d’équipements sophistiqués. Si on ne les a pas, il nous sera difficile de combattre le fléau de la drogue », a-t-il insisté. La Commission est présidée par Paul Lam Shang Leen, ancien juge de la Cour suprême. Ses assesseurs sont Sam Lauthan, ancien ministre et actuel membre de la National Human Rights Commission, et Ravin Kumar Doomun, ‘Acting Director’ des services de santé.