Admise à l’unité des grands brûlés : une fillette succombe d’une septicémie

Triste fin pour Diya Boodhoo. Cette fillette de 7 ans, qui habitait Laventure, Brisée-Verdière, avait été grièvement brûlée dans sa chambre de prière le jeudi 17 novembre. Elle a rendu l’âme mardi. La police de la localité a ouvert une enquête.

Diya Boodhoo était à la maison le jeudi 17 novembre. La fillette, qui était en Std II, jouait avec ses deux sœurs. À un moment donné, elle s’est rendue dans la chambre de prière et ses vêtements ont pris feu. Alerté par ses cris, son père est venu à sa rescousse. Après avoir éteint le feu, son père l’a conduite à l’hôpital de Flacq. Elle a été transférée à l’hôpital Victoria, Candos, où elle a été admise à l’unité des grands brûlés. Après cinq jours, Diya a poussé son dernier soupir. L’autopsie pratiquée par le Dr Shaila Prasad-Jankee a attribué son décès à une septicémie.

Chez les proches de la petite Diya, c’est la consternation. Plusieurs amis et proches sont venus lui rendre un dernier hommage. Ses parents sont terrassés par la douleur. Ils ne cessent de pleurer sa disparition. Ses funérailles ont eu lieu mercredi à 11 heures. Diya était la benjamine de la famille.

En flammes

Le père de Diya est sous le choc. Il revient difficilement sur les moments qui ont précédé ce drame. « Diya ti pe zwe avek so ban ser e enn kou, linn al dan lasam laprier e so rob inn pran dife. Dife la inn pran dan lespas enn minit. Ma fille était en flammes. Je l’ai conduite dans la salle de bains. Après avoir maîtrisé le feu, je l’ai transportée à l’hôpital. Ma fille souffrait beaucoup. Et maintenant, je l’ai perdue. Mon épouse est traumatisée et mes deux filles ne cessent de la pleurer. Sa zour-la, nou tou ti lakaz e Diya ti pe zwe. Elle était la benjamine et était aimée de tous. Zordi, mo finn anter mo tifi. C’est très dur. Nous étions très proches », dit le père de petite.

La grand-mère  de Diya est effondrée. « Nou finn perdi ene ti prinsess dan fami. Diya aimait beaucoup ses proches. C’est triste de perdre un  enfant à un si jeune âge. La mère de Diya ne cesse de la pleurer », dit la grand-mère.