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Adam Attiave, 2 ans, meurt écrasé par une barrière : «Il ne méritait pas de mourir ainsi», confie le père meurtri

Le petit, aimé et choyé, par tous, est parti trop tôt.

Les rires, la voix du petit Adam Attiave, qui allait avoir trois ans, ne résonneront plus dans sa maison à Baie-du-Tombeau.  

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Ce drame bouleverse profondément ses parents, Warren et Milena. Une semaine s’est écoulée depuis cet accident tragique, et pas un seul instant ne se passe sans qu’ils ne pensent à leur petit ange tant aimé, qui leur apportait tant de bonheur dans la maison familiale à Résidence Saint-Malo, Baie-du-Tombeau.  Leur petit garçon, un véritable bout en train, était choyé, par tous. Malgré sa souffrance, son père qui tente de rester fort, confie : « Notre Adam était un bon vivant. Il respirait la joie de vivre ». Pour sa femme et lui, rien ne sera plus comme avant. « Adam ne jouait qu’à l’intérieur de la maison. Il avait tout ici. Son père avait acheté une console sur laquelle il jouait », indique sa mère, Milena.  

Quand le couple était au travail, le petit était confié à une garderie. « Il était débrouillard. À la garderie, ils l’aimaient tous », avoue le papa qui partageait un lien très fort avec son fils. Il ajoute : « Lorsque je le regardais, je me voyais. Nous avions les mêmes centres d’intérêt ».

« Je suis une personne avisée. J’ai déjà tout planifié pour que mes enfants ne manquent de rien. Tou le tan mone protez mo zenfant. Mo kontant anticipe tou, sof la mor mo garson mo pann antisipe. La vi pa fasil », indique Warren. Depuis quelque temps déjà, le couple se concentrait sur la construction d’une villa à Cap-Malheureux. « C’est un projet pour nos enfants. Nous avions tout prévu pour eux. Mon fils avait un avenir assuré », poursuit-il. Avec son épouse, ils allaient régulièrement sur le site de construction pour suivre la progression de leur projet familial. Le vendredi 16 août dernier, ils s’étaient justement rendus sur place. Le petit était en compagnie de sa grand-mère, domiciliée à Sainte-Croix. « Nous nous étions rendus à Cap Malheureux. Vu que c’était encore les vacances scolaires, mon fils était chez sa grand-mère où il passait du temps avec ses cousins et cousines. Cette dernière les a emmenés dans la cour de l’église de Sainte-Croix pour jouer. Dans une cour d’église, tout enfant doit pouvoir jouer librement et se sentir en sécurité  », relate-t-il. 

Blessures importantes

Mais au cours de cette journée, tout a basculé en un éclair. « Les petits jouaient sur une barrière et elle s’est effondrée. Adam, le plus jeune, n’a pas pu l’éviter. La barrière lui est tombée dessus, le blessant gravement à la tête. La grand-mère n’y est pour rien. », se souvient avec peine Warren. Son fils est resté aux soins intensifs de l’hôpital Dr A. G Jeetoo, se battant courageusement pour rester en vie, mais les blessures subies étaient trop importantes pour son jeune âge. Quatre jours après cet accident tragique, Adam a rendu l’âme, une nouvelle qui a dévasté sa famille. « C’était trop dur. Je n’ai pas eu le courage d’annoncer à mon épouse qu’Adam n’était plus avec nous », confie ce père meurtri.

« Les mots manquent pour exprimer ce que nous traversons. C’est un drame qui aurait pu être évité. Mon fils n’avait que trois ans, et pour moi, l’église de Sainte-Croix a fait preuve de négligence. Il aurait dû y avoir un écriteau pour indiquer que cette barrière était dangereuse ou qu’il y avait des travaux en cours. Il ne méritait pas de mourir ainsi », se révolte Warren.

  • Salon

 

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