Activités sexuelles dans un salon de massage : un policier, présumé cerveau d’un réseau de prostitution, arrêté

Développement de taille dans l’enquête sur un réseau de prostitution opérant à partir d’un salon de massage à l’avenue Malartic, Curepipe, vendredi. Un des présumés cerveaux, un caporal affecté au poste de police de l’hôpital ENT, a été arrêté sur son lieu de travail par la Divisional Support Unit, menée par le sergent Apasamy et l’inspecteur Persand.

Lors d’une perquisition dans sa maison dans la région de Curepipe, les enquêteurs ont saisi des balles, ainsi que des documents jugés compromettants sur les activités de ce salon de massage. Celui-ci offrait des services sexuels tarifés en toute impunité dans le centre-ville de Curepipe, au vu et au su de tout le monde. Le policier a été inculpé de « Human Trafficking » devant le tribunal de Curepipe. Il est maintenu en détention policière.

C’est le samedi 30 juillet dernier que la police avait investi ce salon de massage où se trouvait deux femmes. Selon ces dernières, leur patronne leur aurait demandé d’offrir des services sexuels contre reversement de Rs 300 pour chaque client. La police avait aussi mis la main sur une vingtaine de préservatifs, un préservatif pour femme, un Log Book, un ordinateur portable, un disque dur du système de caméra CCTV des lieux.

Dans le cadre de cette enquête, les limiers ont débarqué, le samedi 6 août dernier, chez la gérante de ce salon, une dénommée Anju B., issue d’un village de l’Est. À son domicile, les policiers ont mis la main sur du gel pour massage, ainsi que sur deux feuilles d’un « Account Book » dudit salon de massage. Ces deux pages illustrent les activités qui ont eu lieu les 15 et 16 juillet dernier. La suspecte a imploré une policière de ne pas verser ces documents dans le dossier à charge. La dénommée Anju est maintenue en détention policière sous une accusation provisoire de « Brothel Keeping ».

Le 30 juillet dernier, la police avait aussi perquisitionné une Guest House annexée avec ce salon de massage. Cela avait abouti à la saisie d’un magazine pornographique, huit CD pornographiques, 140 préservatifs, des produits lubrifiants et des huiles pour massage, tout comme des « sextoys » masculins et féminins. Le gérant de ce lieu, âgé de 50 ans, qui avait été arrêté, a déjà obtenu la liberté conditionnelle.