Faits Divers

Accusée de l’agression mortelle de sa belle-fille de 17 ans - Maria Vosloo : «Mon époux et sa fille étaient trop proches»

Cour intermediare La Cour intermédiare

Elle allègue que son époux et sa fille étaient trop proches et qu’il fallait montrer à cette dernière que c’était elle l’épouse. La Sud-Africaine Maria Magdalena Vosloo avait infligé un coup mortel à sa belle-fille Mundolene alors qu’elles étaient en vacances en famille à Maurice en octobre 2016.

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Maria Magdalena Vosloo fait face à un procès pénal en cour intermédiaire. Âgée de 33 ans, elle répond d’une accusation de coups et blessures ayant causé mort d’homme sans intention de tuer. Six témoins ont été entendus, lundi, lors de la séance présidée par la magistrate Naveena Parsuramen.

La Sud-Africaine est accusée d’avoir mortellement agressé la fille de son époux, Mundolene Vosloo, le 5 octobre 2016. La victime avait 17 ans au moment des faits. « Il y avait beaucoup de conflits entre nous depuis 2015. Je constatais que mon époux Mike était trop proche de sa fille, Mundolene, issue de son premier mariage. Il fallait la remettre à sa place et lui montrer que c’était moi l’épouse de son père », a expliqué Maria Magdalena Vosloo dans une de ses dépositions.

Elle est revenue sur les événements du 5 octobre 2016. Elle raconte que son époux Mike, son fils, sa belle-fille Mundolene, son beau-fils et elle-même ont débarqué à Maurice le 4 octobre 2016. Ils logeaient à l’hôtel RIU Creol, au Morne. 

« I hit her only once...»

Selon la prévenue, l’adolescente et elle étaient en froid. Le jour fatidique, elle a déclaré avoir eu une violente altercation avec sa belle-fille près de la piscine, après qu’elle eut demandé à cette dernière de lui apporter des serviettes. « You are my nanny and my dad pays you for this, fetch it yourself », aurait répliqué Mundolene. Une autre discussion a éclaté peu après. C’est à ce moment-là que Maria Magdalena Vosloo aurait donné un coup de poing à Mundolene, touchée à la tête.

Après la dispute, la belle-mère est repartie dans sa chambre, laissant sa belle-fille sur place. Ce n’est que plus tard que son époux lui a annoncé le décès de la jeune fille. « It cannot be true, I hit her only once…»,

a-t-elle déclaré à son époux. Elle déclare n’avoir pas agi par jalousie, voulant seulement imposer son autorité à la jeune fille. « It was not jealousy. It was meant to frighten her only and to show I was the wife…»

L’autopsie pratiquée par le chef du département médico-légal, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, a attribué le décès à une hémorragie intracrânienne.

La ressortissante sud-africaine est défendue par Me Zaredhin Jaunbaccus. La poursuite est représentée par Me Denis Mootoo, Senior Assistant Director of Public Prosecutions.Le procès a été ajourné au 14 février.

 

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