Accusé du viol d’une quinquagénaire en 2014 : Louis Jean Laval Beauyeux écope de 12 ans de prison

Louis Jean Laval Beauyeux a écopé d’une peine de 12 ans de servitude pénale infligée par la cour intermédiaire pour avoir violé une quinquagénaire. Il  avait 17 ans au moment du délit, commis en 2014. «On ne peut  fermer les yeux sur la gravité du délit. L’accusé mérite une peine sévère », soutiennent les magistrats Raj Seebaluck et Meenakshi Gayan-Jaulimsing, dans leur jugement. Ils donc ont infligé une peine d’emprisonnement de 12 ans à Louis Jean Laval Beauyeux. Cet homme, aujourd’hui âgé de 20 ans, était accusé d’avoir violé une quinquagénaire. Le délit a été commis, le 29 juillet 2014, à l’avenue de la Jeunesse, à Bambous.

D’autre part, les magistrats ont fait ressortir que « le délit de viol est passible d’une peine d’au moins 10 ans et d’une maximale de 40 ans. Nous avons pris en considération le délit et l’âge de la victime au moment du délit. Et aussi les conséquences sur la victime. »

Ils indiquent aussi avoir pris en compte la situation familiale de l’accusé et le fait qu’il ait plaidé coupable, avant de prononcer la sentence.

Louis Jean Laval Beauyeux a fait des aveux dans ses dépositions produites et lues en Cour par le constable Mahess. Il était défendu par l’avocat Drawnachaya Ortoo. La poursuite était assurée par l’avocat Nithiraj Bisnathsingh.

« Ma mère travaille, alors que mon père est chômeur. J’ai étudié jusqu’à la Form II. Le jour fatidique, j’étais à la maison. Il devait être vers 15 heures, 15 h 30. J’ai aperçu la victime. Je sais qu’elle a l’habitude de se rendre à l’arrière un bâtiment pour ramasser du bois. Je l’ai suivie. »

Jean Laval Beauyeux l’a suivie. Ensuite, il s’est caché  pour épier les faits et gestes de sa proie. « Je savais qu’il n’y avait personne », évoque-t-il.

Le jeune homme est ensuite passé à l’action, bâillonnant sa victime avec son t-shirt. La quinquagénaire s’est débattue, mais elle ne pouvait rien faire. Ses cris et pleurs n’ont en rien calmé les ardeurs de son agresseur.

C’est à l’arrivée d’une passante que le violeur a pris la fuite. « La femme qui passait me connaissait. J’ai alors pris mes jambes à mon cou », souligne l’accusé. Une fois chez lui, Jean Laval Beauyeux dira qu’il s’est douché et a lavé ses vêtements. Durant le procès, l’accusé a souligné que son père est décédé et que sa mère, son épouse et ses trois enfants  sont sous sa charge. Il présenté des excuses à la Cour.

Dans sa plaidoirie, son avocat a souligné que le jeune homme a plaidé coupable, a fait des aveux, a coopéré avec la police et a présenté des excuses. Il a aussi rappelé que son client était mineur au moment des faits.