Accusé de viol et de violence conjugaux : un entrepreneur dénonce une «machination» de son épouse

• Les deux conjoints pourraient être inquiétés pour délit de fausses déclarations 

La police devra démêler le vrai du faux. Un couple, dont le mariage bat de l’aile depuis plusieurs mois, se déchire à coups d’accusations de violence conjugale. Après que son épouse âgée de 31 ans a porté plainte contre lui pour violation d’une ordonnance de protection et viol, David, 34 ans, a été arrêté le mercredi 10 juillet dernier, avant d’être libéré mardi dernier, après s’être acquitté d’une caution de Rs 5 000. 

Cet entrepreneur domicilié à Chebel dénonce une « machination » contre lui orchestrée par son épouse, qu’il accuse d’infidélité. Marié depuis une dizaine d’années, le couple a deux enfants. David affirme avoir découvert que son épouse entretiendrait une liaison avec un de ses employés depuis environ trois mois. Il affirme disposer d’une confession de son épouse et d’un enregistrement vocal où son amant le menace de mort. Le 31 juillet 2024, David a déposé une plainte au poste de police de Saint-Pierre contre ce dernier. « Mo pa koz manti, mo met zouti ar twa, mo pou pik twa e touy twa… » l’aurait menacé l’amant. La police de Saint Pierre a ouvert une enquête sur cette affaire.

Qu’en est-il de l’accusation de viol portée contre lui par son épouse ? David insiste que son épouse a fait de fausses allégations contre lui par vengeance, car il veut divorcer. À la police, l’entrepreneur a présenté une autre vidéo qui aurait été filmée juste après qu’ils ont eu des relations sexuelles consenties le même jour qu’elle l’a accusé de viol. La scène, capturée par une caméra, montre la femme drapée d’un drap, descendant les escaliers en furie.

Selon lui, la dispute aurait éclaté après que sa femme lui a avoué avoir eu des rapports sexuels avec un autre homme la veille. Ce qui aurait provoqué une altercation verbale intense, amplifiée par le fait que David aurait pris le téléphone portable de sa femme, ce qui a alimenté des discussions houleuses sur leurs infidélités respectives. « Après qu’elle m’a confirmé avoir eu des relations sexuelles avec mon employé, j’ai tout de suite informé ses parents, et son père est venu », avance David.

Concernant les allégations de violence conjugale que son épouse a faites contre lui, David les réfute. Il explique que le 9 juillet, en visionnant les enregistrements de la caméra de surveillance de son domicile, il a constaté que la veille, l’amant de sa femme s’était rendu chez lui. L’entrepreneur dit s’être senti blessé et choqué. Il avance avoir demandé à son épouse de le rencontrer au Plaza, Rose-Hill, ainsi que l’amant de cette dernière. 
Cependant, la dispute se serait envenimée. À un moment donné, David affirme avoir demandé à son épouse de monter dans son véhicule : « Li dir mo finn fors li e agres li pou mont dan loto. Ena CCTV Plaza, lapolis kapav verifie. »

Le 1er août, David a également fait une déposition contre son épouse pour violence conjugale. Selon lui, le 4 juillet 2024, lorsqu’il a montré à son épouse une vidéo dans laquelle elle l’insulte et l’agresse, elle aurait menacé de porter de fausses accusations de violence conjugale s’il utilisait cet enregistrement. « Je laisse le soin à la police de faire la lumière sur cette affaire », déclare David.

La police de Barkly, sous la supervision du chef inspecteur Rajesh Moorghen, enquête pour établir les faits et notamment déterminer s’il n’y aurait pas un délit de « false and malicious denunciation in writing » de la part des deux parties, ce qui pourrait aboutir à des arrestations.