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Accusé d’avoir tué sa petite-fille : Dhananjaye Toolooa, 72 ans, libéré sous caution

Dhananjaye Toolooa (en avant-plan) en compagnie de son avocat Zahid Nazurally (à dr.).

Dhananjaye Toolooa, 72 ans, a été libéré sous caution le lundi 18 avril 2022. Il avait été arrêté après le meurtre de sa petite-fille de 19 ans le 17 mars 2022 à Camp-de-Masque. 

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Un mois. C’est le temps qu’aura passé Dhananjaye Toolooa en détention policière depuis son arrestation pour le meurtre de sa petite-fille Mahima Naomi Ganga, qui était âgée de 19 ans. L’habitant de Camp-de-Masque de 72 ans a été libéré le lundi 18 avril 2022 après sa comparution au tribunal de Flacq. Pour cela, il a dû payer une caution de Rs 25 000 et signé une reconnaissance de dettes de Rs 100 000. 

Le magistrat Arun Rohamally a toutefois rattaché des conditions à sa libération. Le septuagénaire devra se présenter au poste de police de sa localité une fois par semaine. Dans un premier temps, sa motion pour être libéré s’était heurtée à l’objection de la police. Il était d’ailleurs prévu que les débats autour de cette requête se déroulent lundi. 

Mais durant la séance, Me Mary Chrisinta Chavrimootoo, Temporary State Counsel, a annoncé que l’accusation provisoire de « murder » qui était retenue contre lui a été réduite à une accusation provisoire de « manslaughter », c’est-à-dire d’homicide involontaire. 

Après les déclarations du représentant du Directeur des poursuites publiques, le magistrat a accédé à la demande de remise en liberté sous caution du prévenu qui est représenté par Me Zahid Nazurally. 

À sa sortie du tribunal de Flacq lundi, Me Zahid Nazurally se réjouit que le Directeur des poursuites publiques ait réduit l’accusation d’assassinat retenue contre son client en homicide involontaire. 

« Cela me fait plaisir. Cependant, jusqu’à présent, je ne suis pas convaincu qu’une accusation de ‘mauslaughter’ doive être retenue contre mon client. Il a, selon moi, agi en état de légitime défense », a expliqué l’homme de loi. 

Il a tenu à souligner que son client n’a jamais voulu ôter la vie à sa petite-fille. « M. Toolooa pa ti anvi ki Mahima perdi lavi. Ziska ler li pa ariv aksepte seki finn arive », conclut l’avocat.

Mahima Naomi Ganga, mère d’un enfant en bas âge, est décédée le 17 mars 2022 après avoir été poignardée par son grand-père. Cela s’est produit dans la maison de ce dernier à Camp-de-Masque, à l’issue d’une énième dispute qui a éclaté entre les deux.

 

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