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Accusé d'avoir tué le nourrisson de son ex-compagne : Thesy Robertson fixé sur son sort le 31 octobre

Le procès intenté à Thesy Steven Robertson pour l’agression mortelle d’un nourrisson de six mois, le 16 décembre 2015, a pris fin, ce mercredi le 28 août devant la Cour intermédiaire. La magistrate Adeelah Hamuth prononcera son jugement dans cette affaire, le 31 octobre 2019.

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Thesy Steven Robertson, un soudeur de 31 ans, est poursuivi pour coups et blessures ayant causé mort d’homme sans intention de tuer. Il lui est reproché d’avoir mortellement agressé le nourrisson de son ex-compagne, Anna Julia Mootoo, âgée de huit mois.

Le délit a eu lieu, le 16 décembre 2015, à Roche-Bois au domicile du couple. Le prévenu a plaidé non coupable. Il est défendu par Me Alwin Juwaheer. Alors que la poursuite est représentée par Me Pooja Awtar Devi Autar-Callichurn.

Ce mercredi, la défense a appelé à la barre des témoins, Kevinsingh Seeraj, un officier de la Child Development Unit (CDU). Ce dernier a déclaré qu’en 2014, il y avait une plainte contre Marie Natasha Winnie Mootoo pour abandon d’enfant. Il s’agit d’une petite fille. Celle-ci a été ensuite  placée dans un « shelter » jusqu’à 2017. En 2017, la grand-mère maternelle a fait unedemande pour récupérer l’enfant. Celle-ci est ensuite partie vivre avec sa grand-mère maternelle. 

Lors de son réquisitoire, Me Pooja Awtar Devi Autar-Callichurn est revenue sur le jour du délit. Elle a rappelé que la mère du bébé, Marie Natasha Winnie Mootoo,  avait laissé sa fille de huit mois avec son concubin, Thesy Steven Robertson, pour se rendre dans une boutique. En retournant, elle a entendu sa fille pleurer. 

Selon la poursuite, Marie Natasha Winnie Mootoo  a soutenu que son concubin, Thesy Steven Robertson est resté indifférent aux pleurs de sa fille.  La poursuite a ajouté que la mère a soutenu que sa fille était en bonne santé avant que le drame ne se produise. 

Par ailleurs, Pooja Awtar Devi Autar-Callichurn s’est appuyée sur le rapport des médecins légistes Sheila Prasad Jankee et Maxwell Monvoisin  qui avaient conclu que le décès de la victime était dû à des « cranio cerebral injuries ».  De plus, ces derniers ont fait part que le bébé avait plusieurs fractures notamment à la tête et aux pieds. Pour la poursuite, ces éléments démontrent la culpabilité du prévenu.

Me Alwin Juwaheer, avocat de la défense a parlé de « situation triste » car un enfant y a trouvé la mort. Il met en cause la crédibilité de la mère, Marie Natasha Winnie Mootoo car un officier de la CDU a démontré que la mère est inapte à s’occuper d’un enfant. Pour la défense, il n’y a pas de preuves concrètes contre son client le liant à la mort de la petite Anna Julia Mootoo.

Après avoir écouté la plaidoirie de la défense et le réquisitoire de la poursuite, la magistrate Adeelah Hamuth fera connaître son jugement le 31 octobre 2019.
 

 

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