Faits Divers

Accusé d’avoir pris des photos indécentes d’une fillette : un peintre plaide non coupable

cour intermédiaire

Un peintre de 51 ans fait face à un procès devant la cour intermédiaire. Il est accusé d’avoir pris des photos indécentes de la fillette de son ami, alors âgée de neuf ans. Il  réfute catégoriquement les accusations formulées contre lui et explique qu’il a l’habitude d’emmener la fillette et son frère dans un jardin d’enfants.

Le peintre, domicilié à Curepipe, fait l’objet, devant la cour intermédiaire, d’une accusation de « taking indecent photographs of a child ». Il plaide non coupable.

Le délit remonte au 19 juillet 2015 à Trou-d’Eau-Douce. Il est reproché à cet homme de 51 ans d’avoir pris cinq photos jugées indécentes d’une fillette, alors âgée de 9 ans, sur son téléphone portable. La fillette est l’enfant d’un de ses amis.

Le quinquagénaire est défendu par Me Jenny Mootealloo. La poursuite est représentée par Me Ronish Bangaroo, State Counsel, alors que le procès est présidé par la magistrate Nadjiyya Dauhoo.

Lors de la séance du jeudi 20 juin 2019, deux témoins ont été appelés à déposer. Les deux dépositions du peintre ont aussi été lues et produites en cour.

Dans sa version des faits, le quinquagénaire a souligné qu’il a l’habitude d’aller chez la famille de la fillette à Bramsthan. Le père de la fillette et lui sont amis.
Le peintre a déclaré aux enquêteurs que le jour fatidique, il avait emmené son fils, la fillette et le frère de celle-ci dans un jardin d’enfants à Trou-d’Eau-Douce.

Des photos de groupe

Le quinquagénaire a soutenu que c’est son fils qui lui a demandé de les prendre en photo alors qu’ils jouaient. Le prévenu a relaté avoir pris des photos des enfants alors qu’ils étaient sur des balançoires et sur des motos. Il les a ensuite ramenés à la maison à Bramsthan. Il avait passé la nuit chez la grand-mère de la fillette. Ce n’est que le lendemain qu’il a été mis au courant de cette affaire.

Dans ses dépositions, le prévenu a affirmé que la mère de la petite lui aurait reproché le fait d’avoir emmené ses enfants au jardin sans sa permission. Il lui aurait répondu que le père de la fillette était présent quand il est venu les chercher.

Selon les dires du prévenu, la mère de la fillette aurait formulé cette accusation contre lui par vengeance suite à un différend qu’ils avaient eu dans le passé. Le peintre maintient n’avoir jamais pris des photos des parties intimes de la fillette. Il a maintenu n’avoir pris que des photos de groupe. Le procès a été ajourné au 6 septembre 2019.

 

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