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Accusé d’avoir pris des photos indécentes d’une fillette de 9 ans : un peintre condamné à quatre ans de prison

L’enquête policière était menée par la police de Trou-d’Eau-Douce.

Le verdict intervient cinq ans après les faits. Un habitant de Curepipe de 52 ans, a été condamné, le mercredi 4 novembre 2020, à quatre ans de prison en cour intermédiaire. Ce peintre a été reconnu coupable d’avoir pris des photos indécentes de la fille de son ami. Celle-ci était âgée de 9 ans au moment des faits. Le délit avait été commis en juillet 2015 dans un jardin d’enfants à Trou-d’Eau-Douce. 

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Le peintre était poursuivi devant la cour intermédiaire d’une accusation de « taking indecent photographs of a child ». Le délit avait eu lieu, le 19 juillet 2015, dans un jardin d’enfants à Trou-d’Eau-Douce. Il lui était reproché d’avoir pris cinq photos indécentes d’une fillette sur son téléphone portable. La fillette, alors âgée de neuf ans, était l’enfant de son ami. 

Lors de son procès, l’accusé avait plaidé non coupable. Il était défendu par Me Jenny Mootealloo tandis que la poursuite était représentée par Me  Ronish Bangaroo, Acting Senior State Counsel.

Dans son verdict, la magistrate Nadjiyya Dauhoo met en exergue le fait que le peintre n’est pas à son premier délit sexuel. Ce dernier était âgé de 47 ans quand il a commis ce délit. La cour note qu’il détient une longue liste d’antécédents. Sa dernière condamnation remonte à 2012 où il avait écopé de deux ans de prison pour attentat à la pudeur. À peine sortie de prison, il a commis ce présent délit, dit la magistrate. Ce qui démontre que cette peine de prison ne lui a pas servi de leçon et qu’il n’a pas hésité à récidiver. 

La magistrate soutient aussi que l’accusé a trahi la confiance que la fillette avait en lui. Étant l’ami du père  de la petite, le peintre avait l’habitude de l’emmener, avec son petit frère, au jardin d’enfants. La magistrate Dauhoo ajoute que la version de la fillette corrobore celle de son père. La cour constate que leurs versions étaient crédibles et cohérentes. Contrairement à celle de l’accusé. La cour l’a ainsi jugé coupable. Elle a statué qu’une peine d’emprisonnement est justifiée vu la gravité du délit. 

Va-et-vient chez la fillette

C’est le père de la fillette qui a alerté la police des actes du peintre après que sa fille lui a fait des confidences Celle-ci avait raconté à son père que celui qu’elle appelait affectueusement « Tonton » avait pris sa photo. En demandant des précisions à son enfant, celle-ci lui a dit que lorsqu’elle se trouvait sur une balançoire « Tonton inn lev mo linz (...) ek linn tir foto ...» 

Pour sa part, le peintre avait catégoriquement nié les accusations formulées à son égard. Dans sa version des faits, il avait soutenu qu’il faisait le va-et-vient chez la famille de la fillette à Bramsthan. Il a déclaré aux enquêteurs que le jour fatidique, il avait emmené son fils, la fillette et le frère de celle-ci dans un jardin d’enfants à Trou-d’Eau-Douce. 

Il a souligné que c’est son fils qui lui a dit de les prendre en photos alors qu’ils jouaient. Il a dit avoir pris des photos des enfants alors qu’ils étaient sur des balançoires et sur des motocyclettes. Il les a ensuite ramenés à la maison à Bramsthan. L’accusé avait déclaré que ce serait la mère de la fillette qui aurait formulé cette accusation contre lui par vengeance suite à un différend qu’ils avaient eu dans le passé. 

Lors des plaidoiries avant l’énoncé de la sentence, l’accusé avait déclaré qu’il a un problème psychiatrique et qu’il doit subir une intervention. Il avait maintenu n’avoir pas pris des photos de la fillette. 

 

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