Faits Divers

Accusé d’avoir fait partie d’une bande de malfaiteurs : un étudiant disculpé en cour intermédiaire

Cour intermediare

Un habitant de Vallée-des-Prêtres a été blanchi par la cour intermédiaire. Il était accusé d’avoir fait partie d’une bande de malfaiteurs et de possession d’un samouraï. La magistrate Adeelah Hamuth a conclu que l’accusation n’a pas été établie par la poursuite, faute de preuves.

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Au moment des faits, l’étudiant était âgé de 17 ans. Il était poursuivi devant la cour intermédiaire sous deux chefs d’accusation : (i) « forming part of an association of malefactors » et (ii) « possession of offensive weapon. »

Il lui était reproché d’avoir fait partie d’une bande de malfaiteurs appelée « Les enfants terribles » et d’avoir été en possession d’un samouraï. La bande était impliquée dans plusieurs cas d’agression, d’extorsion et de menaces, entre autres.

Le jeune homme avait plaidé non coupable et était défendu par Me Tawheen Choomka.

Un comptable de 30 ans, une des victimes de cette bande, avait témoigné lors du procès. Il a déclaré que le chef de la bande lui avait téléphoné pour lui dire que sa belle-mère avait ordonné qu’on le tabasse contre paiement. Cependant, le chef de la bande a conclu un accord avec le comptable et lui a réclamé une somme d’argent pour ne pas exécuter la requête de sa belle-mère.

Le comptable a affirmé qu’il s’est alors rendu au domicile du chef de la bande et qu’il avait vu l’étudiant. Ce dernier était en uniforme. La bande l’avait accompagné à un guichet automatique pour qu’il effectue un retrait de Rs 13 000. Il a ensuite remis l’argent au meneur. Le témoin a soutenu que l’étudiant n’a pas participé à cet acte malveillant.

Deux des membres de la bande avaient été appelés à témoigner lors du procès. Ils ont plaidé l’ignorance.

Après avoir analysé les preuves présentées lors du procès, la magistrate Adeelah Hamuth a trouvé qu’il y a aucun élément qui démontre que l’étudiant a agi « avec la volonté d’apporter un concours efficace au groupement. »

Concernant le fait que l’étudiant était en possession d’un samouraï, la cour évoque qu’au moment des faits, l’arme se trouvait dans une voiture qui roulait. Donc, il était impossible que l’étudiant soit en possession de l’arme. Le jeune homme a été acquitté sous les deux accusations, faute de preuves.

 

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