Faits Divers

Accusé d’avoir commis un acte sexuel sur sa nièce : l’oncle disculpé en l’absence du témoignage de l’adolescente

L’enquête policière avait été menée par la police d’Abercrombie.

Poursuivi sous une accusation d’attentat à la pudeur, un habitant de Cité La Cure, âgé de   56 ans, a été acquitté le lundi 6 janvier 2020 devant la cour intermédiaire. La présumée victime, qui n’est autre que la nièce du quinquagénaire, n’est jamais venue témoigner en cour. Le tribunal a conclu qu’il n’y a pas de preuve contre le quinquagénaire.

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L’accusé avait plaidé non coupable sous l’accusation de « attempt upon chastity upon a specified person ». Cette affaire a été logée en vertu des articles 249 (5) (b), (c) (i) du Code pénal et l’article 153 du Code civil mauricien. Il est accusé d’avoir eu des gestes obscènes à l’égard de sa nièce. Celle-ci était âgée de 11 ans au moment des faits allégués. Délit qui aurait été commis en 2014 à Cité La Cure.

Rapport médical

Dans son jugement, le magistrat Raj Seebaluck a conclu que la poursuite n’a pu établir l’accusation contre le quinquagénaire. La cour a aussi noté que malgré les multiples tentatives de la poursuite, l’adolescente n’est pas venue témoigner en cour. De plus, le magistrat a soutenu qu’il n’y a pas eu d’autre preuve, ni de témoin pouvant établir l’accusation. 

Par ailleurs, la plaignante avait mentionné le nom d’une personne dans sa déposition. Or, cette dernière également n’a pas donné sa version des faits ni à la police ni en cour. Le magistrat a aussi pris en compte que la mère de la présumée victime n’a pas collaboré avec la police dans le cadre de l’enquête dans cette affaire. Elle avait déclaré qu’elle était occupée avec son travail.  

D’autre part, le magistrat a également fait état du rapport médical du Police Principal Medical Officer, le Dr Maxwell Monvoisin. Ce dernier avait examiné l’adolescente et le quinquagénaire les 11 et 13 janvier 2016 respectivement. Lors de son témoignage, le médecin légiste a confirmé qu’il n’y avait aucune preuve pour établir que l’adolescente avait été victime d’un acte sexuel. 

L’oncle avait, pour sa part, nié l’accusation formulée à son encontre.

 

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