Il avait plaidé non coupable sous une accusation de meurtre le lundi 14 mai. Ackbar Goolamgoskhan, âgé de 41 ans, a finalement plaidé coupable le jeudi 17 mai 2018, sous une accusation réduite de coups et blessures mortelles infligés à sa femme, feue Bibi Zarina Goolamgoskhan, le 28 novembre 2013. L’acte d’accusation indique qu’il n’avait pas l’intention de la tuer.
Ce développement fait suite à des échanges intervenus entre les avocats du prévenu : Mes Rama Valayden, Sunjiv Soyjaudah et Ridwaan Toorbuth et le bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) représenté par Mes Rajkumar Baungally et Rubesh Oberoi Dawoodarry. Le procès est présidé par le juge Benjamin Marie-Joseph.
La victime, âgée de 24 ans, est morte après avoir été brûlée au second degré au visage, au cou et à plusieurs endroits du corps. La cause du décès est une septicémie, soit une infection généralisée de la peau.
C’est ce qu’a affirmé en cour le jeudi 17 mai, le Dr Maxwell Monvoisin, médecin légiste. Celui-ci avait pratiqué l’autopsie de la défunte. Le témoin a précisé que la victime a eu 50 % de la superficie de la peau brûlée.
Trois autres témoins ont été entendus. Ils sont : les inspecteurs Devanand Goorye, Jairaj Seegoolam et Dooshan Thakoor. Ce dernier a présenté les dépositions du prévenu en cour. L’affaire a été ajournée à ce vendredi 18 mai.
Ackbar Goolamgoskhan a, dans sa déposition à la police, relaté ses origines modestes. Le prévenu qui habitant autrefois 7e Mille, Triolet, a fait plusieurs petits boulots avant de travailler comme chauffeur de camion. Sa première femme, avec qui, il a des jumeaux, est décédée en 2007.
Il a rencontré la victime dans le cadre de son travail. Celle-ci était la nièce d’un de ses clients. Selon le prévenu, ils se sont mariés contre la volonté des parents de la jeune fille. Le soir du drame, il dit avoir vu son épouse craquer une allumette pour mettre le feu à ses vêtements.
Il l’a enveloppée avec une couverture. Une fois, le feu éteint, il l’a conduite à l’hôpital du Nord. La défunte a fait une déclaration à la police avant de mourir. Selon la victime, son mari l’aurait aspergée d’alcool avant de craquer une allumette.
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