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Accusé d’avoir brûlé vif son père : Feizal Durbarree fixé le 26 avril

Accusé d’avoir brûlé vif son père, Feizal Durbarree aurait agi sous provocation. C’est du moins ce qu’a déclaré son avocat Me Raouf Gulbul jeudi 7 avril devant la cour intermédiaire lors de sa plaidoirie sur la sentence à être prononcée contre son client.

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Me Raouf Gulbul a réclamé la clémence de la Cour qui prononcera sa sentence le 26 avril. Feizal Durbarree, un habitant de Bon-Accueil de 31 ans, a été jugé coupable mardi 29 mars par le magistrat Azam Neerooa. Selon l’acte d’accusation, le 10 décembre 2008, il avait brûlé vif son père feu Ajam Durbarree après une dispute sur des outils disparus. Défendu par Me Raouf Gulbul, le prévenu avait plaidé non coupable sous une accusation de coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Dans ses aveux à la police, Feizal Durbarree a admis avoir ligoté les mains et les pieds de son père avec un « horni », alors que celui-ci était allongé sur son lit. Il a ensuite interrogé son père sur ses outils qu’il n’arrivait pas à retrouver, la victime n’aurait pas répondu à ses interrogations. Il s’est alors mis à gifler son père qui lui a répondu avec des insultes. C’est en voulant faire peur à son père qu’il dit avoir versé de l’eau de Cologne sur le matelas sur lequel il était allongé, pieds et poings liés. Au moyen d’un briquet, le fils a mis le feu au matelas. Le feu s’est propagé aux jambes de la victime en remontant son pantalon. Son père a lancé : « Teign dife la ! » Feizal Durbarree a déclaré à la police qu’il a versé de l’eau sur le matelas pour éteindre les flammes. Il a quitté la maison en abandonnant son père à son sort. En rentrant à la maison, dit-il, son père n’était plus là. Le Dr Sudesh Kumar Gungadin, chef du département médico-légal de la police, a attribué la cause du décès à une septicémie. Dans son rapport, il a expliqué que la septicémie a été due à plusieurs infections. Il a ajouté que, dans le cas présent, les brûlures de la victime ont nécessité plusieurs interventions chirurgicales. Le médecin légiste en chef de la police a soutenu que les infections dues aux brûlures ont provoqué la septicémie. Admis à l’hôpital, la victime a rendu l’âme le 25 mars 2009. Le magistrat Azam Neerooa, dans son jugement rendu le 29 mars, a conclu que le lien a été établi entre la mort de la victime et les brûlures infligées par l’accusé. D’où, le verdict de culpabilité. La poursuite est représentée dans cette affaire par Me Akhil Ramdahen.

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