Faits Divers

Accusé d’attentat à la pudeur, il obtient le bénéfice du doute

Un quinquagénaire, domicilié à Ste-Croix, était poursuivi sous deux chefs d’accusation d’attentat à la pudeur. Les délits auraient été commis les 17 et 18 janvier 2012, à Ste-Croix et à Solitude. Il avait plaidé non coupable. Cependant, le magistrat Raj Seebaluck, siégeant en cour intermédiaire lui a accordé, le mercredi 14 décembre, le bénéfice du doute. La plaignante avait affirmé que le quinquagénaire avait touché ses parties intimes dans le but de conjurer le mauvais sort.

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Selon la plaignante, elle avait élu domicile chez le quinquagénaire après une dispute avec son conjoint. C’est la femme du quinquagénaire qui l’aurait invitée à venir habiter chez eux avec ses deux enfants vu qu’elle ne savait pas où aller. D’après la jeune femme, le prévenu lui a dit qu’elle était victime d’un mauvais sort et qu’il pouvait l’aider.

Rituels

Toujours selon la plaignante, le 17 janvier 2012, ils étaient tous deux dans la salle de bains quand le quinquagénaire lui a touché les parties intimes avec des feuilles « spéciales » pour conjurer le mauvais sort. Le lendemain, l’homme l’aurait conduite dans une forêt pour compléter les rituels. Il lui aurait demandé d’enlever ses vêtements et lui aurait encore une fois touché les parties intimes. Par la suite, il l’aurait priée de quitter sa maison.

Dans son jugement, le magistrat Raj Seebaluck déclare que les versions de la jeune femme étaient incohérentes et qu’elle n’a pu répondre aux questions des avocats. Le magistrat ajoute que l’attitude de la plaignante en Cour n’était pas celle d’une personne confiante et fiable. Pour ces raisons, la Cour a accordé le bénéfice du doute au quinquagénaire.

 

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