Accusations rayées contre Navin Ramgoolam : «Je n’ai pas peur», dit Pravind Jugnauth

Annoncé comme le futur Premier ministre, Pravind Jugnauth affirme qu’il ne sait pas quand aura lieu la «passation de pouvoir».

«Sa mo na pa pou kone», affirme Pravind Jugnauth jeudi soir 24 novembre à une question d’un journaliste à l’issue des «site visits» qu’il a effectuées dans les circonscriptions nos 9 [Flacq-Bon-Accueil] et 10 [Grande-Rivière-Sud-Est-Montagne-Blanche].

Ci-dessous quelques questions adressées à Pravind Jugnauth et les réponses qu’il a fournies à l’issue de ces "site visits" :

Q : Nou dan circonscrition no 9 et azordi sarz inn raye en Cour kont enn ancien minis de la circonscription [Ndlr : Anil Bachoo]. Enn declation lor la ?
R : Sa li endeor de mo kontrol, c’est DPP, c’est la justice, donc mo pena oken komanter lor la.

Q : Charges ki rayées contre Navin Ramgoolam, fer ou per ?
R : Fer moi peur ?! Moi mo pa per ! Mo fer mo travay consciensieusement, mo fer le travay pou le pei, et c’est le peuple qui jugera.

Q : Nou trouve ou multiplier bane site visite ces derniers temps, eski c’est ene message ki ou pe rode faire passer ?
R : Message la ki nou pe assume nou responsabilité. Pou moi, priorité faire en sorte ki confiance le peuple inn placé en nou, nou montrer ki nou a la hauteur de sa confiance la. Priorité c’est bilan, realisations, travail.

Q : Site visite enkor ?
R : Oui, nou pe guet sur le plan national et guet tou deputés de bane circonscriptions. Pou ena enkor.

Interrogé sur la polémique autour de la récente visite de plusieurs ministres en Chine, Pravind Jugnauth affirme qu’ils s’y sont rendus en tant que membres du MSM et non comme ministres :

«Le MSM avait été invité par le Parti communiste chinois», précise-t-il.

Pravind Jugnauth s’est refusé à tout commentaire portant à une autre question sur la polémique entourant les voyages de la présidente de la République Ameenah Gurib-Fakim.