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Accusations de maltraitance sur des personnes âgées : Maisons de retraite : un comité ministériel se réunit ce mardi 

Au Fieldview Care Home, deux pensionnaires âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer auraient été victimes d’actes de maltraitance et d’abus sexuels.

Un comité ministériel, institué par le Deputy Prime Minister Paul Bérenger, se penche ce mardi sur la situation des maisons de retraite. L’objectif : faire la lumière sur les structures non conformes, renforcer les contrôles et garantir la sécurité des aînés. Déjà six maisons suspectes ont été signalées après un appel lancé par le ministre Ashok Subron. 

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Six établissements suspects ont été signalés aux autorités après l’appel du ministre Ashok Subron concernant les maisons de retraite opérant dans l’illégalité. Un comité ministériel, institué par le Deputy Prime Minister Paul Bérenger, se réunit ce mardi 27 mai 2025. 

Son rôle : examiner la situation de ces structures à la suite du scandale au Fieldview Care Home, dont deux pensionnaires âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer auraient été victimes d’actes de maltraitance et d’abus sexuels. Cet établissement, situé à Mon-Goût, opère illégalement. D’ailleurs, le dossier sur cette maison de retraite a été abordé lors des dernières délibérations du Conseil des ministres. 

La mission du comité est de passer en revue le fonctionnement global des maisons de retraite. Il s’intéressera particulièrement à celles qui opèrent dans l’ombre, sans supervision adéquate. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de transparence totale et de protection renforcée des personnes âgées vulnérables. 

Le comité ministériel abordera plusieurs questions d’une urgence capitale. Premièrement, il examinera les options de relogement disponibles lorsque survient une situation critique. Deuxièmement, il étudiera les moyens concrets d’assurer une meilleure sécurité pour les personnes âgées hébergées dans ces structures. Ces mesures visent à garantir leur bien-être physique et psychologique. 
Cette initiative ne se limite pas au seul ministère de la Sécurité sociale. Celui de la Santé sera également associé à cette démarche collaborative. Cette approche transversale permet d’aborder le problème sous tous ses aspects : social, médical et sécuritaire. 

L’appel lancé par le ministre de l’Intégration sociale, de la Sécurité sociale et de la Solidarité nationale, Ashok Subron, n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Après l’éclatement de l’affaire Fieldview Care Home, il avait exhorté la population à signaler toute maison de retraite opérant en dehors du cadre légal. Ce qui a immédiatement trouvé un écho favorable auprès des Mauriciens. Six établissements soupçonnés d’être en situation d’infraction ont déjà été signalés aux autorités compétentes. 

Cette réactivité de la population témoigne d’une prise de conscience collective concernant la vulnérabilité des personnes âgées. Elle révèle également l’existence probable d’un phénomène plus large que le seul cas du Fieldview Care Home. Désormais, ces six établissements font l’objet d’investigations approfondies. 

Face à ces signalements, le ministère de la Sécurité sociale n’a pas tardé à réagir. Il a donné des instructions fermes à ses hauts responsables pour déployer immédiatement des équipes d’inspection spécialisées sur l’ensemble du territoire. Cette mobilisation vise à effectuer des contrôles systématiques et inopinés. 

Leur mission : vérifier la conformité réglementaire de chaque établissement visité ; contrôler la validité et l’authenticité des licences ; évaluer les conditions de vie offertes aux pensionnaires ; et recenser le nombre de résidents hébergés. Un rapport des visites déjà effectuées est en cours de préparation.

Dans un communiqué officiel diffusé par son ministère, Ashok Subron a tenu à réitérer son engagement à faire respecter les valeurs fondamentales d’humanisme et de dignité envers les personnes âgées. Il a précisé qu’une société véritablement digne se reconnaît à la manière dont elle prend soin de ses aînés. 

Le ministre a rappelé les dispositions strictes du Residential Care Homes Act, notamment l’article 8 qui interdit formellement l’exploitation d’une maison de retraite sans licence préalable. L’article 26(1) du même texte législatif prévoit des sanctions particulièrement sévères à l’encontre des contrevenants : une amende allant de Rs 25 000 à Rs 100 000, ainsi qu’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans. 
 

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