Danshiam a acheté, il y a 15 ans, un terrain dans un morcellement situé à Western Boundary, La Source, Quatre-Bornes. En période de pluie, l’eau s’accumule devant sa porte, créant un bassin.
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« Toutes les eaux de la pluie s’accumulent devant ma porte, créant un large bassin. J’ai consigné plusieurs plaintes à la mairie et le préposé a promis d’envoyer des techniciens. Ils ne sont jamais venus », peste Danshiam.
La cause de ses soucis serait que le morcellement ne dispose que d’une voie d’accès unique et qui est fermée à son extrémité par un mur. La construction de drains s’impose donc. Il y a deux mois, rapporte Danshiam, il a subi de graves inconvénients après de grosses averses. « Le maire en personne est venu sur les lieux pour un constat avant de déclarer aux résidents de l’endroit que la municipalité ne disposait pas des fonds nécessaires pour ériger ces drains, pourtant essentiels », clame-t-il.
Outre ce problème d’eau, le chemin d’accès n’est pas asphalté. Huit familles sont concernées par ce problème. « Pour évacuer l’eau qui s’accumule devant ma maison, j’ai été contraint d’aménager une décharge à travers la cour. Ce qui n’est pas commode », avance le plaignant. « Quand le morcellement a été vendu, le chemin était en bon état, mais avec le temps, il s’est détérioré », poursuit notre interlocuteur.
Joint au téléphone, le maire Atmaram Sonoo s’est expliqué à l’antenne de Radio Plus : « Il revenait au promoteur de ce morcellement privé de respecter toutes les conditions attachées à son permis de construction : chemin, asphaltage, drains, eau, éclairage, avant de vendre ses lots. Depuis que j’ai été désigné maire, j’ai constaté que de nombreux promoteurs font fi de ces travaux essentiels. Ils se contentent d’écouler une très mince couche de bitume en guise d’asphaltage. Et dès qu’il pleut, tout le revêtement est emporté… »
« Cela ne veut pas dire que la mairie n’assumera pas ses responsabilités. Nous entreprenons l’asphaltage de nombreux chemins à travers la ville. Et nous prévoyons la construction de drains. Nous espérons que la voie de ce morcellement figure sur la liste des travaux prioritaires de la mairie », conclut-il.
Et la taxe immobilière ?
Danshiam a confié durant l’émission Xplik Ou K qu’il ne s’acquitte pas de la taxe immobilière, « car il n’a reçu aucune réclamation de ce type ». Pourtant, ce citadin habite ce morcellement de La Source depuis 15 ans... Le maire de Quatre-Bornes indique qu’il est du devoir civique de tout citadin de signaler à la municipalité qu’il ne paie pas encore la taxe immobilière, pour que le nécessaire soit fait.
La mairie n’a-t-elle pas un cadastre relevant les constructions faites et les morcellements aménagés à travers la ville ? Les frontières de la ville sont-elles bien définies ? Dans le cas de Danshiam, la mairie risque-t-elle de lui réclamer 15 ans de taxes immobilières impayées ?
Pour résoudre ce problème, rendez-vous a été fixé entre le maire et Danshiam. Ce dernier espère que son problème de drain sera résolu d’ici mars prochain : « Notre famille doit organiser un mariage », dit-il.
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