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Accident à Sodnac : Oliver Lafolle fauché en se rendant au travail

Oliver Lafolle était à motocyclette quand l’accident s’est produit mercredi. La motocyclette que conduisait Oliver Lafolle dans ce terrible accident.

Le destin s’est montré cruel envers John Oliver Lafolle, 41 ans. Il était sur sa motocyclette et se rendait sur son lieu de travail à Phoenix Beverages, mercredi matin, quand une voiture l’a percuté à la rue Sayed Hossen, Sodnac. Ce père de deux enfants n’a pas survécu. Le chauffeur de la voiture ne détient pas de permis de conduire.

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C’est vers 5 h 30 que ce drame s’est produit. La victime, domiciliée à la rue Palma, Quatre-Bornes, est sortie dès l’aube pour pouvoir être à l’heure à son travail. Oliver Lafolle avait enfourché sa motocyclette pour se rendre à Phoenix. Mais arrivé à hauteur de la rue Sayed Hossen, Sodnac, une voiture, conduite par un jeune homme de 22 ans, l’a heurté. La victime a été projetée sur le bitume, alors que sa motocyclette s’est retrouvée sur le côté de la route. La police de Sodnac et une ambulance ont été mandés sur place. À l’arrivée des secours, le motocycliste était inconscient.

Il a été conduit d’urgence à l’hôpital de Candos, où son décès fut confirmé. Le conducteur a été soumis à un alcootest qui s’est avéré négatif. Le jeune homme, qui exerce comme maçon, ne détient pas de permis de conduire. Il a été conduit au poste de police. Après son audition, il a comparu en cour de Curepipe sous une charge provisoire d’homicide involontaire.

À la rue Palma, au domicile de la victime, ses proches sont accablés par cette soudaine et douloureuse perte. Lincy, l’épouse d’Oliver, est inconsolable. « Un collègue lui a demandé de venir tôt, mercredi. Il s’est réveillé et a préparé le repas pour les enfants. Avant de sortir, il m’a fait savoir qu’il s’était déjà chargé du goûter de nos deux enfants. Comme je suis malade, je suis restée au lit », lâche l’épouse en larmes. 

La famille devait apprendre la terrible nouvelle peu après son départ de la maison. « Li abitie roul dousman. Kan li roul ek mo mama pou amenn li lopital ou kan li roul ek bann zenfan, li roul lantman. Mo byen sagrin. Mo malad ek li em ki ti pe get mwa », ajoute-t-elle, submergée par l’émotion. « Bizin gagn la zistiss », soupire-t-elle.

Marie Noelle, la belle-sœur de la victime, est aussi anéantie par sa mort. « Li ti byen okip so bann zenfan ki ena 14 ek sink an. Li pa fasil, li em okip mo ser. Mo byen regret sa ki finn arive. Kan la polis inn dir linn fer aksidan, mo ti krwar linn blese, polisie la dir non, linn desede », dit-elle, les larmes aux yeux.

 

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