Le temps s’est arrêté chez les Boodhun, à Hollyrood no 1, Vacoas. Un double décès a plongé la famille dans la désolation.
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Ses membres sont écrasés par la disparition d’Alim Boodhun, 48 ans, renversé par un véhicule, le 1er juillet à Floréal, alors qu’il était à moto avec sa fille Amirah, 16 ans. Trois jours après son père, Amirah est morte des suites de ses blessures.
Les proches des deux victimes ont toujours du mal à accepter le terrible sort qui s’est abattu sur eux. Accablée par le chagrin, l’épouse d’Alim Boodhun n’a pas de mots pour exprimer sa douleur. Elle s’est murée dans le silence. Comment surmonte-t-elle cette double tragédie ? Son frère Neezam s’est confié à Le Dimanche/L’Hebdo. « Nous vivons des moments très pénibles. C’est dur de perdre deux membres de sa famille de cette façon. Je me sens perdu. Mon beau-frère et ma nièce étaient jeunes, ils avaient la vie devant eux. Ma nièce souffrait de complications cardiovasculaires, mais c’était une battante qui a toujours persévéré dans la vie. Elle était très attentive et serviable. Elle voulait compléter ses études et réussir dans la vie », relate Neezam.
« C’est bête de perdre ainsi la vie. Malgré toutes les campagnes de sensibilisation sur les accidents menées par les autorités, certains automobilistes font encore fi de la loi. Il faudrait renforcer les sanctions. Je ressens un grand vide en pensant à Alim et sa fille Amirah. C’est atroce. Mon beau-frère travaillait très dur pour subvenir aux besoins de sa famille. Il veillait à ce que rien ne manque. Alim et Amirah ne pouvaient vivre l’un sans l’autre : ils sont partis ensemble », souligne Neezam.
« Alim était très populaire dans la région et il n’hésitait pas à rendre service aux autres. Il faut nous montrer forts désormais pour apporter notre soutien à l’épouse d’Alim et à son fils. Notre malheur est dû à un chauffeur imprudent. »
Samedi dernier, dans la soirée, Alim Boodhun était à moto avec sa fille Amirah. Une voiture les a percutés. Les victimes ont été transportées à l’hôpital, où le décès d’Alim devait être constaté. Sa fille qui a été admise aux soins intensifs a rendu l’âme mardi. L’automobiliste, testé négatif à l’éthylotest, est en liberté conditionnelle après qu’une charge provisoire d’homicide involontaire a été retenue contre lui devant le tribunal de Curepipe.
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