Triste fin pour Aboo Swaley Beeharry, cet habitant de Moka, 74 ans, qui a été victime d’un accident fatal, dans la soirée du lundi 9 novembre. Le motocycliste se rendait à une causerie religieuse, dans une mosquée, à Rose Hill. En cours de route à Moka, non loin du Mahatma Gandhi Institute, il a perdu contrôle de sa moto et a fini sa course contre un parapet, en béton, qui sépare les deux voies opposées.
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C’est aux alentours de 20 heures le lundi 9 novembre que les policiers du poste de Moka ont été alertés qu’un accident de la route s’est produit, à proximité du collège Mahatma Gandhi Institute, à Moka. Blessé, Aboo Swaley Beeharry se trouvait inconscient à trois mètres de sa moto légèrement endommagée au bord de la route. À l’arrivée du Service d’aide médicale urgente (SAMU), le médecin a constaté le décès du motocycliste. Le corps d’Aboo Swaley Beeharry a ensuite été transporté à l’hôpital Dr A.G. Jeetoo, à Port-Louis, pour autopsie.
Selon une thèse des policiers, le motocycliste a perdu contrôle de son engin et s’est heurté contre le parapet. Car, il n’y avait aucun autre véhicule impliqué dans l’accident ni une trace d’impact sur la bécane.
Marié et père de deux filles, (Tasneem et Shaheen), Aboo Swaley Beeharry, se rendait à une causerie, dans une mosquée, à Rose-Hill, lorsque le drame s’est produit. « Nous avons une mauvaise habitude de mettre notre téléphone cellulaire en mode silence. Mon père me disait, à chaque fois, si un jour il lui arriverait quelque chose je ne saurais pas. Effectivement, cela s’est produit », dit Shaheen, avec une voix tremblante et les yeux exprimant une profonde tristesse. Elle explique que « mon téléphone était en mode silence, dans un tiroir au moment où je recevais les appels pour m’nformer de l’accident de mon père».
C’est sa sœur aînée qui a reçu la mauvaise nouvelle. « Je préparais le dîner lorsque j’ai eu un appel de ma cousine. Elle m’a dit, ‘to papa inn fer enn aksidan ek linn desede’. Elle pleurait beaucoup », dit-elle en parlant de cette triste soirée. C’est alors qu’elle est partie frapper à la porte de sa sœur pour lui dire, « papa inn fer enn aksidan, li pa pou retourne’. Au début, elle semblait ne rien comprendre. « J’avais le cœur lourd pour l’annoncer à ma mère », poursuit Tasneem.
Les deux filles se rappellent de leur père comme un homme joyeux et généreux, « il a toujours apporté son soutien à sa famille et ses amis. Son désir était de consacrer sa vie à la religion et manger de bons plats », confie Shaheen.
L’autopsie pratiquée par le médecin légiste de la police, le Dr Monvoisin, a attribué le décès d’Aboo Swaley Beeharry, à une fracture de la colonne cervicale. Les funérailles du septuagénaire ont eu lieu le mardi 10 novembre.
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