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Accident fatal à Bel-Ombre - Le motocycliste : «Je roulais à 80 km/h»

Accident fatal à Bel-Ombre Le jeune motocycliste. Roopwantee et Navin Sepersad.

Le 1er février dernier, Roopwantee Sepersad, 64 ans, a été renversée par une motocyclette, à Bel-Ombre, alors qu’elle traversait la route. Grièvement blessée, cette marchande de noix de cocos a succombé à ses blessures. Le motocycliste, Cédrik Arékion, âgé de 18 ans, un habitant de Cassis, a été également blessé lors de cet accident. Il a été arrêté  et a été interrogé, mardi, par des policiers de Bel-Ombre. Il a participé, le même jour, à une reconstitution des faits et a nié avoir participé à un rallye. Il a toutefois précisé qu’il participait à une ‘Bike Tour’.

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Dans sa déposition, le motard a expliqué qu’il a soudainement vu une dame apparaître devant lui alors qu’il traversait ce village. « Je roulais à 80 km/h», a-t-il confié aux enquêteurs. Les faits se sont passés très vite, dit-il, de sorte qu’il n’a pas été en mesure de freiner. La vitesse maximale autorisée à cet endroit est de 60 km/h.

Cédrik Arékion est détenteur d’une «learner’s licence». Le vendredi 1er février, ce motocycliste participait à une sortie de motards, la « Bike Tour Round the Island », organisé annuellement à l’occasion du 1er février. Selon nos recoupements, l’organisateur de cet événement avait obtenu le feu vert des autorités pour la tenue de cette sortie. Toutefois, la police avait imposé certaines conditions. Les motards se devaient de respecter un itinéraire précis tout en tenant compte des autres événements qui avaient lieu dans la région de l’Ouest ce jour-là.

Plus d’une centaine de motocyclistes participaient à cet événement qui s’est déroulé sous escorte de la police. Il nous revient que Cédrik Arékion ne se trouvait pas dans le cortège au moment de l’accident, car il faisait partie d’un groupe de retardataires. Le jour du drame, Roopwantee vendait des noix de cocos. À un moment, elle a traversé la route quand l’irréparable s’est produit. La vie s’est arrêtée pour son époux. « Nous étions inséparables», a confié son époux, Navin  Sepersad, au Defi Quotidien.

 

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