Accident d’un garçonnet en 2014 : la famille obtient Rs 550 000 de dommages

Leur enfant avait été grièvement blessé suite à un accident de la route survenu en 2014 à La Preneuse. Cela, après être descendu de l’autobus qui l’a récupéré de l’école. Le 16 décembre 2020, la famille a obtenu des dommages de Rs 550 000, suite à un jugement prononcé par la Senior Puisne Judge, Nalini Matadeen. Dans leur plainte en réclamation, la famille réclamait Rs 6,4 millions de dommages.

Dans leur plainte, les parents et le garçonnet réclamaient des dommages de Rs 6 464 020 pour rupture de contrat. 

L’accident s’est déroulé en 2014 à La Preneuse. Selon les plaignants, le garçonnet, était alors âgé de huit ans. Au moment des faits, il traversait la route après être descendu du bus. Il a alors été percuté par une voiture. Les parents soutiennent que l’autobus avait pour tâche de récupérer leur fils tous les matins sur l’aire de stationnement d’un supermarché à La Preneuse pour ensuite l’emmener à son école à Curepipe. Et dans l’après-midi, l’autobus devait le déposer au même endroit, où les parents devaient venir le récupérer.

Or, le jour fatidique, selon les plaignants, au lieu de déposer leur fils sur le parking, l’autobus s’est arrêté en face sur la voie publique, où le garçonnet a dû traverser la route pour rejoindre l’aire de stationnement du supermarché. D’après les plaignants, le mineur est descendu de l’autobus non accompagné. Alors qu’il s’apprêtait à traverser la route devant l’autobus, le rétroviseur d’un véhicule qui doublait l’autobus l’a heurté. Leur fils est ainsi tombé devant l’autobus.

Le garçonnet a été grièvement blessé et le chauffeur du car l’a transporté à un hôpital de Rivière-Noire pour des premiers soins. De là, il a été transféré à la clinique Darne où les médecins ont diagnostiqué un traumatisme crânien, une lacération profonde de la lèvre supérieure, ainsi qu’une perforation de l’intestin et une fracture du tibia gauche. Leur fils avait été admis à l’unité des soins intensifs et avait dû subir deux opérations chirurgicales.

Dans leur défense, les défendeurs (la compagnie, la propriétaire de l’autobus, la « Supervisor », la compagnie d’assurance) ont fait état que le jour de l’accident, l’aire de stationnement du supermarché était inaccessible. Ainsi, l’autobus avait dû s’arrêter en face de ce parking. Ils ont maintenu que la « Supervisor » avait pris le mineur par la main pour le faire descendre de l’autobus et l’a accompagné jusqu’au parking.

Cependant, ils ont soutenu que quand la dame vérifiait la route avant de traverser la route devant l’autobus, le père du mineur se tenait devant le supermarché. Il a appelé l’enfant qui s’est précipité dans sa direction. Les défendeurs ont ajouté que la dame a fermement maintenu la main du garçonnet qui avait étendu sa main en avant. C’est ainsi qu’un véhicule l’a heurté et il est tombé. Les défendeurs ont maintenu qu’ils ne sont aucunement responsables de l’accident.