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Accident au travail : une famille réclame Rs 5, 5 millions de dommages à la CNT

Hôpital A.G. Jeetoo Le mécanicien a été admis à l’hôpital A.G. Jeetoo pendant quatre jours après son accident.

Il est parti en préretraite en janvier 2015 pour des raisons de santé. Il avait été blessé au travail, le 25 mars 2014, en soulevant un équipement lourd. Quatre ans après les faits, ce mécanicien veut être dédommagé pour les préjudices subis. Lui, son épouse et ses trois enfants réclament, en Cour suprême, des dommages de Rs 5 578 000 à son employeur, la Compagnie nationale de transport.

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Cet habitant de Coromandel a vu sa vie basculer du jour au lendemain. Cela après avoir été blessé au travail. Il avait, le 25 mars 2014, soulevé un équipement lourd sur son lieu de travail à l’entrepôt de la Compagnie nationale de transport (CNT), à La-Tour-Koeing, Pointe-Aux-Sables.

Le plaignant affirme que cet accident a eu des répercussions  aussi bien sur sa santé que sur l'état de ses finances. Il a été alité pendant des mois et a dû se déplacer à l'aide de béquilles.

Ainsi, le mécanicien, son épouse et ses trois enfants, âgés de 24, 20 et 11 ans respectivement, contre-attaquent. La famille a logé une réclamation de Rs  5  578  000 à la CNT pour les préjudices subis.

Dans sa plainte, rédigée par l’avouée Ammanah Saya Ragavoodoo, le mécanicien relate les faits de l'accident.  Il explique qu'il occupait le poste de mécanicien à la CNT, le 25 mars 2014, et aurait été blessé ce jour-là en soulevant un équipement lourd. Il a ressenti des douleurs atroces aux reins et a été admis à l’hôpital A.G. Jeetoo à Port-Louis où il a passé quatre jours.

« Non respect des normes de sécurité »

Il avait alors des difficultés à marcher. Selon le mécanicien, il a dû subir une intervention chirurgicale, le 21 août 2014. En dépit de cette opération, il  n'a cessé de souffrir de douleurs aux reins. Avec un pied gauche faible, il était dans l’incapacité de travailler. Il soutient que cet incident serait dû à la négligence de son employeur qui n'aurait pas respecté les normes de sécurité et n'aurait pas prévenu les employés du danger auquel ils étaient exposés au travail.
Pour des raisons de santé, le père de famille a  été obligé d'arrêter de travailler et a pris sa retraite le 19 janvier 2015.

Son épouse est également  contrainte de démisionner pour s'occuper de lui. Mari et femme ont dû faire face à des difficultés financières, ne pouvant pas assumer les frais d'études supérieures de leurs enfants.

La CNT a été poursuivie au pénal devant la Cour industrielle par l’inspectorat de l’Occupational Safety and Health du ministère du Travail pour non-respect des normes de sécurité au travail. La CNT avait écopé, en décembre 2017, d’une amende de Rs 15 000.

Pour cette famille, il y a eu rupture de contrat. Ainsi, pour les préjudices subis, elle réclame des dommages de Rs  5  578  000 à la CNT devant la Cour suprême. Le procès sera appelé pour la première fois le 12 juillet 2018.

La famille a retenu les services de Me Kishore Pertab.

 

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