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Accès refusé à ses clients : Teeluckdharry fait une «precautionary measure»

Me Sanjeev Teeluckdharry aux Casernes centrales vendredi après l'arrestation de ses clients, Bruneau Laurette et son fils, Ryan

L’avocat Sanjeev Teeluckdharry a fait une «Precautionary Measure» aux Casernes Centrales, hier, samedi 5 novembre. Il déplore qu'il ne puisse exercer sa profession  d’avocat. Cela, après que l’accès lui a été refusé de voir ses clients, Bruneau Laurette et son fils, Ryan, après leur arrestation par la PHQ Striking Team, la veille.

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Quarante-six kilos de haschich, deux armes à feu et une somme de Rs 80,000 ont été retrouvés dans une maison que louait Bruneau Laurette à Petit-Verger, Saint-Pierre lors d’une opération le vendredi 5 novembre.

Dans sa "Precautionary Measure", l’avocat explique que vendredi dernier, l’ASP Ashik Jagai a refusé de lui donner plus d’informations sur ses clients malgré qu'il dit l'avoir informé que les deux suspects ont retenu ses services.

Me Sanjeev Teeluckdharry allègue que ce même jour, aux Casernes Centrales, l’ASP Jagai l’a menacé et lui a dit qu’il devrait donner une déclaration comme témoin dans cette affaire.

Par la suite, c’est son confrère, Shakeel Mohammed qui a pris le relais pour assurer la  défense de Bruneau  Laurette. 

Me Sanjeev Teeluckdharry dit avoir été informé en Cour hier  par une policière, qu’il ne pourra pas représenter son client, Bruneau Laurette. Il semblerait que la police ait donné des instructions en ce sens car il se pourrait qu'il y ait conflit d’intérêtsdans cette affaire. 

L'avocat Teeluckdharry a appris qu'il pourra seulement représenter Ryan Laurette, le second suspect dans cette affaire.

Face à cette situation, l'homme de loi, s’est rendu aux Casernes Centrales samedi 5 novembre pour organiser un plan de travail avec  Ryan Laurette. Sauf qu'une fois là-bas, on l'a informé qu'il ne pourra pas voir son client. 

Me Teeluckdharry s'insurge aussi du fait qu'il a été refusé une  rencontre avec l’enquêteur dans cette affaire. 

L’homme de loi demande à la police d’enquêter afin de déterminer s’il y a un complot pour priver son client de ses droits constitutionnels d’être représenté par un avocat de son choix.

Haarisah Peerallee

 

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