Expérience traumatisante pour un jeune de 22 ans. Cet étudiant, qui avait cru avoir rendez-vous avec une femme pour des relations sexuelles chez elle, s’est retrouvé en face d’un homme, fiché à la police.
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L’étudiant, qui habite le Sud, s’est fait agresser par un Facebooker de 37 ans. L’homme, connu des services de police, a filmé les sévices sexuels qu’il lui faisait subir. L’incident s’est produit le 13 décembre 2016.
Tout commence le 11 décembre 2016 avec une simple rencontre sur Facebook. Rohan (prénom modifié) reçoit une demande d’ajout (‘Friend request’) sur le réseau social d’une dénommée Yanam. En voyant la photo d’une belle femme, Rohan confirme la demande. Les deux nouveaux ‘amis’ entament alors la conversation. Au fil de la discussion, la « correspondante » demande à Rohan de lui envoyer la photo de son sexe.
Le jeune internaute, qui croyait discuter avec une femme, lui envoie la photo demandée. Après réception de la photo, le Facebooker demande à Rohan s’il voudrait avoir des relations sexuelles. Sans se douter du piège qui se refermait sur lui, Rohan accepte l’invitation. Rendez-vous est donc pris pour le 13 décembre.
Le jour venu, Rohan se fait beau pour rencontrer la femme à son domicile. Une fois à l’adresse indiquée, le jeune homme est reçu par un dénommé Prakash. L’étudiant tombe des nues quand il apprend que l’homme s’était fait passer pour une femme et qu’il discutait avec lui en ligne. Abasourdi, Rohan tente de prendre la fuite, mais Prakash l’immobilise. Et sous la menace, l’homme fera subir des sévices sexuels et le tabassera. Selon les explications du jeune homme, le suspect a filmé toute la scène et a menacé de diffuser la vidéo sur les réseaux sociaux.
Harcèlement
Meurtri par cette terrible mésaventure, Rohan rentre chez lui. Selon lui, Prakash a continué de le harceler. Au bout d’une semaine, ne pouvant plus supporter ses menaces, Rohan raconte son calvaire à ses parents qui lui conseillent de le dénoncer à la police. Et dans une plainte déposée au poste de police, le dimanche 18 décembre, Rohan explique que Prakash a aussi tenté de l’agresser sexuellement. Il dit avoir pu s’enfuir. Le suspect n’est pas un inconnu des services de police. Il a déjà eu des démêlés avec la justice pour une affaire de viol. À l’issue du procès en 2015, il avait bénéficié d’un verdict d’acquittement.
Prakash a été arrêté et placé en détention. Son téléphone cellulaire a été saisi pour les besoins de l’enquête. Lors de son interrogatoire, le trentenaire a rejeté en bloc les allégations portées à son encontre. Il a raconté que la page Facebook sur laquelle il disctutait avec Rohan appartient à sa femme. « Rohan avoy mesaz mo fam e monn dir li vini. Monn zis bat li », a déclaré le suspect aux enquêteurs.
Après son interrogatoire, Prakash a comparu devant le tribunal et répond d’une accusation provisoire d’attentat à la pudeur. La police a objecté à sa remise en liberté conditionnelle. Ce n’est que le 20 décembre qu’il a retrouvé la liberté conditionnelle après avoir fourni une caution de Rs 7 000.
Sollicité pour une réaction, le père de la victime dira que son fils « est très affecté ». L’enquête, menée par le sergent Cheetamun, est placée sous la supervision de l’inspecteur Gopala.
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