Le tribunal de Pamplemousses n’a pas levé l’ordre d’interdiction de quitter le pays qui pèse sur Patrick Boyer.
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Ce ressortissant français ne pourra ainsi rentrer chez lui pour assister au mariage de son fils. Il fait face à une charge provisoire d’abus sexuels sur une adolescente de 14 ans. Patrick Boyer est poursuivi à titre provisoire sous une accusation de « causing a child to be sexually abused ». Il lui est reproché d’avoir eu des relations sexuelles avec une mineure qu’il a rencontrée pour la première fois sur Facebook avant même qu’il ne vienne à Maurice en tant que touriste.
La poursuite a objecté à la demande de voyager du Français. La police a indiqué que le délit allégué dans l’acte d’accusation est grave de même que les peines qui y sont associées. De plus, la poursuite a déclaré que Patrick Boyer risque de ne pas revenir à Maurice pour les besoins de son procès.
Traité d’extradition
Le constable Roopchand, un des enquêteurs dans cette affaire, a déclaré en Cour que Patrick Boyer ne détient aucune propriété à Maurice et a souligné le fait qu’il n’existe pas de traité d’extradition entre Maurice et la France.
Patrick Boyer a, pour sa part, nié les accusations portées contre lui. Il a expliqué à la Cour qu’il a la ferme intention de revenir à Maurice pour laver son honneur. De plus, il s’est dit prêt à se conformer aux conditions de la Cour.
La magistrate Uroossa Rawat Neerooa a soutenu que l’article 15 de la Constitution garantit la liberté de mouvement d’une personne. Mais elle a précisé que ce droit n’est pas absolu. De plus, elle note que le délit allégué comporte une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 20 ans ainsi qu’une amende maximale de Rs 100 000. La magistrate a, de ce fait, rejeté la demande de Patrick Boyer.
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