La police de Terre-Rouge a ouvert une enquête après qu’une ressortissante étrangère a porté plainte le samedi 25 février 2017 contre un homme qui lui faisait chanter. Elle allègue qu’il a affiché plusieurs photos d’elle à moitié dévêtue à Saint-Joseph, à Bois-Pignolet et à Terre-Rouge.
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Des posters ont été affichés devant la résidence de la plaignante. Âgée de 28 ans, elle dit avoir été informée par une connaissance que les photos d’elle avaient été collées dans différents endroits. Un titre accompagnait les photos : « My dear wife… this is for you. » Le nom complet de la plaigante apparaît également sur l’affichette.
La police de Terre-Rouge a réagi rapidement. Elle a enlevé les posters qui sont devenus des pièces à conviction, dans le cadre de cette enquête. Selon la plaignante, seul son présumé maître-chanteur était en possession de ces photos.
Elle a aussi porté plainte auprès de la Cybercrime Unit de la police mercredi le 22 février 2017. Elle a expliqué comment elle avait fait la connaissance de l’homme qu’elle incrimine et aussi comment il a abusé d’elle sexuellement avant de la prendre en photo.
La plaignante est mariée à un Mauricien. Après quatre ans de vie commune, le couple vit en union libre. L’époux de la jeune femme a menacé de la faire expulser du sol mauricien. Elle aurait confié ses soucis à celui qui allait abuser d’elle. Celui-ci a proposé de l’aider et lui a donné rendez-vous à Port-Louis en février 2015, en vue de lui faire rencontrer un homme de loi.
Chantage
« Il m’a dit que l’homme de loi allait être disponible dans l’après-midi et qu’il allait m’emmener dans une maison à Baie-du-Tombeau pour l’attendre », raconte la jeune femme.
En réalité, il ne s’agissait pas d’une maison, mais d’une Guest House. « Il m’a offert une boisson gazeuse, puis il est parti. Je me suis endormie », ajoute-t-elle. À son réveil, la jeune femme constate qu’elle est nue et que l’homme qui avait proposé de l’aider était sur le lit à côté d’elle. Il lui montre alors une série de photos d’eux ayant des relations sexuelles.
« Sur toutes les photos, j’avais les yeux fermés, j’étais dans un profond sommeil. Il a menacé de les publier sur Facebook et de les envoyer à mon mari si je le dénonçais », raconte la jeune femme. Elle confie qu’elle a continué, sous la menace, à avoir des relations sexuelles avec lui. La police est à la recherche de l’homme qui est en liberté conditionnelle pour une affaire de violence domestique.
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