Un couple allemand avait financé la construction d’un logement à l’étage du domicile du père d’une amie mauricienne, en vue d’y résider durant ses séjours à Maurice. Il dit avoir été berné et réclame des dommages de Rs 6 645 000 à la Mauricienne en Cour suprême.
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Les ressortissants allemands expliquent, dans leur plainte, avoir séjourné à Maurice à plusieurs reprises. En 2010, ils se sont liés d’amitié avec une Mauricienne et l’époux de celle-ci. Peu de temps après, la Mauricienne leur propose de construire à l’étage de la maison de son père à Grand-Baie.
Le but de cette construction est de procurer au couple allemand un pied-à-terre à chaque fois qu’il séjourne à Maurice, lui évitant des frais d’hôtels. Selon les ressortissants allemands, il était convenu avec leurs connaissances mauriciennes que la construction allait être la leur et que les clés resteraient avec eux lorsqu’ils repartiraient en Allemagne.
Vacances
Le couple allemand avait trouvé l’idée très attrayante, car il passait des vacances à Maurice pratiquement chaque année. Il a ainsi déposé une somme de 41 125 euros, soit l’équivalent de Rs 1 645 000, sur le compte de la Mauricienne à la State Bank of Mauritius.
Le couple allemand ne rencontre aucun problème durant les premières années et réside dans le logement qu’il a construit à quatre reprises. La situation se complique lorsqu’il demande à leurs amis mauriciens de compléter les formalités auprès d’un notaire pour qu’ils obtiennent leur titre de propriété.
Ceux-ci auraient trouvé des excuses pour ne pas aller de l’avant avec un acte notarié. D’autre part, les Allemands disent avoir appris qu’une partie de l’argent qui était destiné à financer la construction de « leur » logement a été utilisée pour rénover la maison du couple mauricien à Goodlands.
De plus, le couple déplore que d’autres personnes aient habité leur logement, lorsqu’ils n’étaient pas à Maurice. Ils réclament, de ce fait, le remboursement de la somme de Rs 1 645 000 et des dommages de Rs 5 millions, soit un montant total de Rs 6 645 000 à la Mauricienne, à son époux et à son père.
Une première audience a eu lieu devant la Cour suprême et l’affaire a été renvoyée au 2 février 2017. Les trois Mauriciens pourront alors récuser les allégations contenues dans la plainte du couple allemand. Celui-ci a retenu les services de l’avoué Kamla Devi Varma et de l’avocat Yatin Varma.
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