Les choses ne seront plus jamais comme avant pour les familles Soondur et Bauker. Le mercredi 1er février, le petit Abir Soondur, Mahi pour ses proches, a péri noyé dans la piscine de ses grands-parents à Pavillon, Cap-Malheureux. Depuis ce drame, la joie a laissé la place à la tristesse.
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Ce jour-là, la mère de Mahi avait déposé le petit chez ses parents, car elle devait sortir. Dans l’après-midi, le petit et sa grand-mère maternelle ont passé du temps dans la piscine. Ils sont ensuite sortis de l’eau, la quinquagénaire a posé son petit-fils au bord du bassin et elle s’est rendue dans la cuisine pour réchauffer le déjeuner.
Peu après, elle a jeté un oeil à l’extérieur et a vu que Mahi se débattait dans l’eau. Elle a plongé pour lui porter secours. L’enfant a été transporté dans une clinique, où il est décédé peu après.
« Mahi faisait la joie de notre famille et nous l’avons perdu », confie Nazeer Bauker, le grand-père de la victime. Il ajoute que sa fille est anéantie et passe par une épreuve très difficile : « Mo tifi pe azir kouma dir linn perdi latet depi linn perdi so garson. Elle ne cesse de chercher son fils. »
Selon notre interlocteur, le malheur a frappé sans crier gare : « Le drame s’est joué en moins de deux minutes. On a fait tout ce qu’on pouvait pour sauver Mahi. Mo ankor rapel kouma li ti pe kime kan mo madam finn retir li depi dan pisinn. Nou finn pez so vant e linn vomi enn tigit, nou finn amenn li klinik. Il a été admis à l’Intensive Care Unit mais il est décédé peu après. »
Nazeer Bauker est d’avis que « Mahi avait un bel avenir devant lui, mais Dieu en a décidé autrement ». « Il restera toujours vivant dans nos pensées », affirme-t-il.
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