La Banque des Mascareignes est désormais connue comme la Banque centrale populaire (BCP) Bank Mauritius. Lors du lancement qui a eu lieu récemment, Abdelwafi Atif, le Chief Executive Officer, a évoqué les ambitions de la banque et sa stratégie de développement.
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Quelle est la santé financière de l’établissement ?
La BCP Bank Mauritius se porte bien financièrement. Depuis l’acquisition de la Banque des Mascareignes en octobre 2018 par la filiale du groupe bancaire marocain Banque centrale populaire (BCP), nous avons entamé une transformation de notre business model. Après cinq mois, cela a porté ses fruits. La banque se porte très bien. Les indicateurs ont dépassé nos prévisions. Nous avons mis en place un plan stratégique que nous déployons sur le terrain.
Notre objectif est d’apporter un avantage substantiel au secteur bancaire local en s’appuyant sur l’expertise internationale du groupe BCP. Nous souhaitons contribuer largement au développement de l’activité internationale de Maurice, notamment sur l’Afrique, en matière de Trade Finance et de Corporate Banking, de technologie numérique et d’e-Banking. La banque possède aussi une expertise en Private Banking. Nous bénéficierons donc de l’apport du groupe pour développer cette activité. Le groupe apportera également son appui à tout ce qui a trait au financement participatif.
Un de vos autres objectifs est de doubler vos indicateurs d’ici trois ans. Cela implique-t-il aussi vos activités à Maurice ?
En effet, Maurice est un composant du groupe. La BCP Bank fait partie du plan élan du groupe 2020. En ligne avec notre plan stratégique, nous voulons doubler les indicateurs clés.
Comment situez-vous votre positionnement à Maurice et quelles sont vos ambitions sur le plan domestique ?
Nous occupons une place respectable dans le paysage bancaire local. Nous avons de grandes ambitions, comme celui de faire de la BCP Bank une championne nationale en matière de financement du commerce international et de dynamisme en termes de syndication de crédits. Nous voulons également qu’elle devienne une banque qui appartient à un groupe de référence en Afrique.
Comment définiriez-vous votre avantage sur la concurrence par rapport au plan domestique ?
Nous ne sommes pas venus à Maurice pour être une banque de plus. Nous voulons être une banque qui apporte de la valeur à l’économie du pays. Maurice est une place financière reconnue pour la qualité de ses ressources humaines. Nous sommes un groupe panafricain, historiquement implanté en Europe également. Notre ambition est de participer à l’avancement de Maurice et de contribuer à le rapprocher du continent africain.
Avec votre vocation populaire, quelles sont les offres adressées aux petites et moyennes entreprises (PME) ?
Le segment PME est très concerné par notre plan stratégique. Ce secteur est important dans le tissu industriel. Nous comptons apporter des solutions novatrices en matière de financement et de gestion de trésorerie.
Il se murmure que la banque compte faire son entrée en Bourse…
Je ne peux pas me prononcer sur ce sujet pour le moment. Il est encore trop tôt pour parler d’une possible cotation en Bourse. Mais tout reste possible…
Quels sont vos projets à court et moyen termes ?
Nous déployons notre vision stratégique sur le terrain. D’ailleurs, nous l’avons communiquée à nos partenaires, à la Banque centrale et à l’ensemble de notre personnel. Notre ambition est de faire de la banque un des acteurs dynamiques de la place en matière de financement et d’innovation. Nous voulons réaliser un ambitieux projet de numérisation avec l’appui du groupe BCP.
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