Aadil Ameer Meea : « Je suis prêt à apporter les changements nécessaires »

Samedi matin, dans un bureau presque désert, Aadil Ameer Meea, fraîchement nommé ministre de l’Industrie, des PME et des Coopératives, a marqué son arrivée avec une démarche proactive. Entre échanges constructifs et état des lieux minutieux, il affiche une ambition claire : faire du secteur coopératif et des Petites et moyennes entreprises (PME) les piliers d’un renouveau économique.

À peine installé, Aadil Ameer Meea a rencontré son Senior Chief Executive (SCE). Une réunion qu’il qualifie d’enrichissante : « C’est une personne formidable et d’une grande expérience », confie-t-il avec enthousiasme. Cette première session, d’environ deux heures, a permis au nouveau ministre de l’Industrie, des PME et des Coopératives de plonger dans les dossiers en cours et de cerner les défis à relever. 

L’accent a été mis sur les PME, un secteur qu’il considère comme vital. « Les PME forment l’épine dorsale du pays. Nous devons voir comment réinventer ce modèle et lui donner l’attention qu’il mérite », explique-t-il. Le ministre a également demandé une liste des corps parapublics relevant de son portefeuille pour s’informer des nominations politiques.

Au terme de cette session, il dresse le constat suivant : « J’ai identifié des failles et essayé de comprendre pourquoi le ministère semblait en retrait sur plusieurs fronts. Il y a beaucoup à faire pour relancer cette institution », admet-il. Loin d’être découragé, il se montre déterminé. « Je suis prêt à apporter les changements nécessaires », souligne-t-il.

Renforcer le lien avec les équipes

Dès lundi, Aadil Ameer Meea prévoit une visite des différents départements de son ministère. Ce premier contact direct avec les équipes sera l’occasion de mieux comprendre les rouages internes et d’établir un lien de confiance. À 48 ans, ce père de deux enfants, domicilié à Port-Louis, veut inscrire son action dans une dynamique de transformation. Pour lui, les coopératives et les PME ne sont pas de simples secteurs économiques, mais des vecteurs de progrès social et de résilience économique.

En se fixant comme priorité de moderniser ces secteurs et d’en faire des leviers de croissance, il espère redonner au ministère des Coopératives une place centrale dans l’économie mauricienne. La route s’annonce longue, mais il semble prêt à relever le défi.

Ritesh Ramful : Relancer la diplomatie mauricienne pour un nouveau souffle économique

C’est un homme serein et déterminé qui a franchi les portes du ministère des Affaires étrangères, ce samedi matin. Ritesh Ramful, fraîchement nommé à la tête de cette institution stratégique, a entamé ses premiers échanges avec l’Acting Secretary for Foreign Affairs. Une rencontre cordiale, mais également révélatrice des chantiers colossaux qui attendent le nouveau ministre.

« C’était une rencontre très cordiale », a confié Ritesh Ramful à l’issue de son premier échange avec ce haut cadre du ministère. Bien qu’il prenne officiellement ses fonctions lundi, il a déjà commencé à « jeter un œil » sur les priorités et les dossiers en cours. Pour le ministre, cette nouvelle nomination marque bien plus qu’un changement de portefeuille. « C’est une nouvelle page », déclare-t-il avec enthousiasme. Conscient des attentes élevées de la population, il veut inscrire son action dans une dynamique de transformation. « J’espère pouvoir répondre aux aspirations de toute la population, qui s’attend à un vrai changement à tous les niveaux », explique-t-il. Si Ritesh Ramful insiste sur la nécessité de moderniser et de dynamiser la diplomatie mauricienne, il place l’économie au cœur de son mandat. « La priorité des priorités est l’économie », fait-il ressortir.

Maurice, précise le ministre, dispose d’un vaste réseau de traités commerciaux et de coopération avec ses partenaires étrangers. Ces accords, souvent sous-utilisés, représentent une véritable opportunité pour relancer la croissance. « Nous allons voir comment exploiter ces traités au mieux, dans l’intérêt du pays », promet-il. À 46 ans, Ritesh Ramful affiche une ambition claire : redonner à la diplomatie mauricienne un rôle central dans le développement du pays. « Nous avons une chance unique de faire de Maurice un acteur incontournable dans la région et au-delà », affirme-t-il.

S’il est encore trop tôt pour juger de son impact, une chose est certaine : Ritesh Ramful veut incarner un véritable renouveau, à la hauteur des attentes d’une population en quête de progrès tangible.