Faits Divers

90 boulettes d’héroïne dans l’estomac : vingt-trois ans de prison à un Malgache

ervé Michel Randriantsara Il était poursuivi pour importation d’héroïne devant la cour d’assises

Il avait transporté 90 boulettes d’héroïne dans son estomac de Madagascar à Maurice. Hervé Michel Randriantsara, ressortissant malgache de 38 ans, a été condamné, mercredi par la cour d’assises, à 23 ans de prison. Il a aussi écopé d’une amende de Rs 100 000.

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Le 20 décembre 2014, Hervé Michel Randriantsara a été arrêté par les membres de la brigade antidrogue à sa descente d’avion à l’aéroport de Plaisance. Il avait dans son estomac 437,95 grammes d’héroïne, enfermés dans 90 boulettes. Il a ensuite été admis à l’hôpital de Rose-Belle pour purger la drogue.

Lors de son procès, le Malgache avait plaidé coupable et était défendu par Me Neelkanth Dulloo. La poursuite était représentée par Me Kevina Poollay Mootien, Senior State Counsel.

Dans sa déposition, l’accusé a expliqué qu’il était à sa troisième visite à Maurice. Il a relaté qu’en 2009, il est venu récupérer 10 000 dollars d’une femme au Caudan, Port-Louis. Il n’a reçu que 700 dollars. En 2013, un certain Éric lui a demandé d’avaler douze boulettes qu’il pensait contenir de la poudre d’or. La livraison a été effectuée à un homme, qui lui est inconnu, devant une auberge de Baie-du-Tombeau, contre la somme de 1 500 dollars. Dans ce cas présent, on lui a recommandé quel vêtement porter pour être identifié par celui qui devait prendre livraison de la drogue. Celle-ci lui a été remise par un certain « Monsieur » à Madagascar. Il lui a fait croire que les boulettes contenaient de la poudre d’or. Toutefois, nul n’est venu en prendre livraison lors de l’exercice de « control delivery » qui a eu lieu devant une Guest House à Plaine-Verte. Il a affirmé qu’il savait que ce qu’il faisait était illégal.

Il a présenté des excuses à la cour et à la société mauricienne. La valeur de la drogue était estimée à Rs 6 569 000.

À l’énoncé de sa sentence, la juge Gaitree Jugessur-Manna a soutenu qu’elle ne peut se montrer indulgente et qu’elle a le devoir de protéger la société. Pour ces motifs, elle a estimé qu’une peine de prison était amplement justifiée dans ce cas. Elle a ordonné que les 1374 jours que l’accusé a passés en détention provisoire soient déduits de sa peine.

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