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545,7 MW enregistrés le mercredi 22 janvier à 21 heures : Maurice face à un record de production énergétique

Le ministre de l’Énergie et des Utilités publiques, Patrick Assirvaden, a effectué une visite aux centrales Fort-Georges et Nicolay, le jeudi 23 janvier.

Le secteur énergétique de Maurice traverse une période critique. Le ministre de l’Énergie et des Utilités publiques a récemment attiré l’attention sur un record : la demande énergétique a une nouvelle fois atteint des niveaux historiques.

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La pointe du soir, moment où la consommation atteint son apogée, est habituellement observée de 18 heures à 21 heures. Un phénomène inattendu a déstabilisé les prévisions. En effet, le mercredi 22 janvier, à 21 heures, un nouveau pic de consommation a été enregistré. Elle a atteint 545,7 MW. Ce qui est bien au-delà du précédent record de 528 MW. Les experts en matière de production énergétique du Central Electricity Board (CEB) avaient anticipé un tel ‘peak’ pour le mois de février, avec une estimation de 544 MW, mais la situation est intervenue plus tôt que prévu. Ce qui montre l’accroissement rapide de la demande énergétique dans le pays en cette période de forte chaleur.

Ce dépassement marque un tournant pour le pays, qui se trouve face à des défis croissants liés à la gestion de ses ressources énergétiques. Lors d’une conférence de presse, dans la matinée du jeudi 23 janvier, le ministre de l’Énergie et des Utilités publiques, Patrick Assirvaden, a expliqué qu’un comité de crise a été mis sur pied. Il est présidé par le Deputy Prime Minister Paul Bérenger et il se réunira le mardi 28 janvier pour évaluer la situation et envisager les mesures à prendre. Le conseil des ministres pourrait donc être amené à adopter des mesures stratégiques pour assurer une gestion optimale des ressources énergétiques.

Le ministre de l’Énergie et des Utilités publiques, Patrick Assirvaden, a effectué dans la matinée de jeudi une visite des centrales énergétiques Fort-Georges et Nicolay. Il a indiqué que l’état des moteurs, en service depuis vingt-cinq à trente-trois ans, l’inquiétait. « Les cinq moteurs de la centrale Fort-Georges sont toujours en service, alors que dans d’autres pays, ils auraient déjà été remplacés », a fait observer Patrick Assirvaden.

Le ministre a exprimé des préoccupations quant à la pérennité de ces installations. Selon lui, il est impératif de renouveler les moteurs du Central Electricity Board (CEB), tout en accélérant la transition énergétique. « J’ai déjà attiré l’attention des autorités sur la nécessité de moderniser ces équipements. Nous devons nous orienter vers des solutions plus durables », a-t-il insisté.

Patrick Assirvaden a également évoqué la situation des Independent Power Producers, qu’il n’a pas encore visités, mais dont les installations seraient, selon lui, dans un état similaire. « Ceux qui opèrent dans le secteur admettront que des moteurs et d’autres équipements datant de plus de vingt-cinq ans sont encore utilisés. Il faut trouver une solution à cette situation », a-t-il conclu.

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